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Luce :

Je suis en train de me ventiler et lui, il est là à me regarder. C'est agaçant la manière qu'il a de fixer les gens là. Je réponds afin que ce petit jeu de regard cesse.

- Je vais bien, je suis juste un peu fatiguée.

- C'est pour ça que tu es en train de te ventiler et que tu viens de prendre ton médicament ?

Élémentaire mon cher Watson, comment tu as su ? C'est quoi son problème, il n'a qu'à me laisser tranquille, orh.

- Je vais bien, arrêtez de croire des choses. Vous m'avez aidé une fois et je vous en serais éternellement reconnaissante.

Il se remet à me fixer, comme un père qui attend une explication de la part de son gosse qui a fait une bêtise. Mais moi, je ne suis pas sa fille et j'ai du travail encore. On m'a toujours appris à respecter mes aînés et être reconnaissante quand quelqu'un t'a fait du bien alors je le remercie et retourne travailler.

- Merci de vous inquiéter pour moi, mais il n'y a rien à craindre. Sur ce, je vais vous souhaiter une bonne soirée, j'ai encore du boulot.

Sur ces derniers mots à son égard, je retourne dans le restaurant, me sers un grand verre d'eau pour refouler cette soudaine envie de vomir qui me prend. J'avance vers les collègues et ces derniers, donc Naomie et Harris se précipitent vers moi. Ils me regardent bizarrement, mais vraiment, ils commencent à m'effrayer.

- Tu vas mieux, me demande Harris.

- Oui, ça peut aller, ne vous en faites pas.

- Tu es sûr de pouvoir tenir le reste de la soirée ? Ajoute Naomie.

- Tu es sûr de pouvoir tenir le reste de la soirée ? Arrêtez de rester là à m'ausculter et allez-y prendre les commandes des clients.

- Okay chef, oui chef.

Nous rions et ils retournent à leur poste. Il y a quelques personnes qui affluent par ici, je suis sûr que la nouvelle a fui qu'il y avait des joueurs du PSG ici, car beaucoup sont venus avec leurs maillots du club. J'avance vers une table et demande aux clients s'ils ont déjà fait un choix à propos de ce qu'ils aimeraient commander. Je patiente quelques minutes le temps qu'ils finissent de choisir et retourne en cuisine. Je passe la commande au cuisinier et attends qu'il apprête toutes les assiettes. Le service se poursuit durant une heure et demie pour moi. Aux environs de vingt-trois heures, minuit alors qu'on s'apprête à recevoir les tous derniers clients, je suis frappée d'une grosse fatigue. Au départ, je fais comme si de rien n'était, mais Marie a vite décerné que je feignais d'aller bien. En bonne amie et collègue, elle est partie le signaler à notre manager qui m'a sommé de rentrer.

Me voilà en plein milieu de Paris en train de marcher pour rentrer chez moi. Je n'ai pas voulu prendre de taxis dans mon état, on ne sait pas ce qui peut arriver. J'ai essayé de joindre Maxence, mais il est indisponible, sûrement occupé avec une fille.

Que je suis bête, il faut que j'appelle les gars du bâtiment pour qu'ils viennent me chercher, sinon on risque le pire. Je regarde ma montre et vois qu'il est minuit quarante-cinq. Je ne sais même pas où je suis là, clairement, je me suis perdue. Non, je ne peux pas, si ? Pourquoi je n'ai pas pris de taxis encore ? Bientôt quatre ans que je suis dans cette ville et j'arrive encore à me perdre, quelle classe !

Pur hasard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant