Chapitre 10

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NORY

On est toujours en train de marcher dans la forêt et Grover nous dit.

Grover : un peu plus loin on arrive sur un chantier de satyre.

Percy : c'est quoi, un chantier de satyre ?

Grover : un chemin en pleine nature utilisé par les satyres exploreurs. On est moins repérables.

Percy : okay cool, mais si on reste en pleine nature, où on va trouver un téléphone ?

Annabeth : pour quoi t'as besoin d'un téléphone ?

Percy : pour appeler la colonie. Pour demander de l'aide.

Moi : on a pas besoin d'aide. Tout va bien.

Percy : tout va bien ? On a même pas quitter la côte est, on est paumé en pleine forêt. Je savais même pas qu'il y en avait une au New Jersey, mais apparemment si. C'est pas ça ma définition de tous va bien.

Annabeth : tu croyais que ça allait être facile ? C'est normal que ça soit dur.

Moi : sinon n'importe qui partirais en quête. Si on appelle la colonie, ça voudra dire que c'était une erreur de nous choisir.

Percy : franchement moi ça me dérangerait pas. Tous le monde fait des erreurs.

Annabeth : pourquoi est-ce que tu as aussi peur de ta vraie nature ? Dit-elle en se retournant vers lui.

On s'arrête tous d'un coup et Percy regarde Annabeth.

Percy : quoi ?

Grover : c'est dingue qu'on soit tomber pile sur ce sentier, parce que c'est justement celui sur lequel mon oncle Ferdinand a pris quand il est parti pour sa quête. Dit-il pour changer de sujet.

Percy : je vois pas de quoi tu parles. J'ai pas du tout peur de ma vraie nature.

Moi : mensonge.

Ma meilleure amie et Percy me regarde.

Moi : t'as la trouille. T'es pas un garçon ordinaire. Un ado ordinaire n'aurait jamais humilié Clarisse comme tu l'as fait. Un ado ordinaire ne serait pas poursuivi par les meilleurs soldats du roi des enfers. T'as un rôle important Percy, bien plus important que ce qu'on peut imaginer. On peut pas faire demi-tour. On a du chemin à faire, alors que sa te plaise ou non, il faut avancer.

Percy : vous voulez pas appeler la colo, ça me va. Dans ce cas on a cas essayer de contacter une de vos mères.

Annabeth : je te demande pardon ?

Percy : vos mères. Athéna et Aphrodite. J'appellerais bien mon père, mais on est pas en très bon therme lui et moi. Vu qu'il m'a quasiment ignoré toute ma vie, mais vous avez l'air proches de vos mères. On pourrait peut-être leur demander ?

Annabeth : Grover je crois que ton pote va devoir redescendre sur terre.

Percy : vous êtes pas en contact, c'est ça ? C'est quand la dernière fois que vous leurs avait parler ?

Annabeth : Grover.

Percy : c'est bon, essaye pas de l'impliquer dedans en lui retournant le cerveau. Il est de mon côté.

Annabeth : qu'est-ce qui te fait croire ça ?

Percy : c'est mon protecteur, c'est son job.

Annabeth : c'était le mien, avant d'être le tien.

Percy : le tient ? Dit-il perdu. Mais de quoi tu parles ?

Grover : qu'est-ce qu'on se marre, sur les traces de mon oncle Ferdinand tous les quatre. Ce qui serait mieux ça serait de le revoir.

Percy : Thalia, Luke et Annabeth étaient par un satyre. C'était toi. Dit-il en regardant Grover. Pourquoi tu me l'as pas dit ?

Grover se met à froncer les sourcils avant de nous dire.

Grover : vous sentez cette odeur ?

Percy : Grover je suis sérieux là !

Grover : justement moi aussi. Chut.

On regarde tous Grover et il nous dit.

Grover : des hamburgers.

Je le regarde en fronçant les sourcils alors qu'il commence à s'en aller. Annabeth, Percy et moi on se regarde tous les trois et on décide de suivre Grover.

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