Chapitre 20 : Rapprochement.

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Au centre du village, il y avait une rue marchande. Dans celle-ci se trouvait une boutique de vêtement artisanaux que les cinq campagnardes appréciait beaucoup. Et à l'intérieur, ces dernières exprimaient leur étonnement face aux aveux de la bourgeoise.

- Que je récapitule, reprit Toru. Après toutes ces années à vous insultez comme de vulgaires chiens qui aboient... Vous avez décidé de devenir amis sur un accord commun ?

- C'est cela.

- Et tu as décidé également qu'il était préférable de laissé cet idiot de Bakugo erré on ne sait où ?, renchérit Ochaco par la suite.

Elle hocha simplement la tête en guise de réponse. Elle ne parvenait pas correctement à exprimer sa décision. Elle ne voulait pas l'abandonner, mais ne voulait pas non plus toujours s'accrocher à lui sans arrêt. Plus maintenant. Elle devait apprendre à se détacher de lui.

- Est-ce vraiment nécessaire, ce que nous faisons là...?

Elle observe la femme qui était maintenant en train de l'habiller depuis une bonne vingtaine de minutes, enchaînant les tenues plus fleuries les unes que les autres.

- Le yukata est essentiel pour aller à un festival d'été !!, s'emporte Toru devant sa question.

- Ce n'est pas que dans les films ?

- Si. Mais c'est essentiel pour un festival d'été "avec nous".

- Lâche l'affaire, intervient alors Tsuyu. Ojiro est déjà prit.

Sous la surprise, elle entre en collision avec une étagère se trouvant à proximité et reverse tout. Elle s'empresse de tout remettre en place et se tourne vers la verte.

- Qu'est-ce que tu racontes ?!

- C'est la même chose tout les ans. C'est le seul jour de l'année où tu fais en sorte d'être la plus attirante possible dans l'espoir qu'il te regarde.

Elle se tourne ensuite vers le reste du groupe enfin de chercher un quelconque soutien auprès de ses amies, mais celles-ci hochent frénétiquement la tête, acquiesçant à la remarque de Tsuyu.

- Vous me croyez obsédée par lui à ce point ?!

C'est lorsqu'elles se regardent toutes d'une même façon complice qu'elle se dit qu'elle préfère ne pas avoir de réponses de leur part. Pendant ce temps, Momo, qui avait été kidnapper et trainer dans une cabine d'essayage, revient vêtue de sa tenue festive et parfaitement maquillée.

- J'ai vraiment l'impression que ma tenue est très différentes des vôtres...

- C'est le but, répliqua Tsuyu d'un ton neutre.

- On va quand même pas te faire porter du bas de gamme, renchérit Kyoka. Combien est-ce qu'on vous doit ?, continue-t-elle à l'attention de la vendeuse.

- 75.000 yen.

- Je v-... Je vous demande pardon...?

- 75.000 yen.

- Vous plaisantez j'espère ?!, s'emporte Toru.

Ce prix était, avouons le plutôt exorbitant. Les autres restèrent bouche bée, tandis qu'Ochaco tentait de s'éclipser discrètement en sifflotant, comme cela ne la concernait pas le moins du monde.

- Vous avez demander un yukata de première qualité, il est tout à fait normal que le coût de la matière première soit plus élevé. Si vous n'avez pas la somme demandé vous pouvez vous en aller.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

Todoroki, ainsi que les autres firent leur entrée après avoir entendu les haussement de voix depuis l'extérieur. Les filles leur explique immédiatement la situation, ne laissant pas l'occasion à la vendeuse d'en placer une. Le bicolore pose les yeux sur Momo qui ne s'était toujours pas changé, puis se rapprocha de cette dernière, attrapant la manche du vêtement afin de l'analyser.

- Il s'agit bien là d'un très bon tissu.

La vendeuse sourit de satisfaction à cette remarque.

- Cependant, cela ne vaut pas la sommes exigée. Vous en avez conscience, je suppose ?

Elle bredouilla quelque chose d'incompréhensible, confirmant son intention de les arnaquer. Shoto reporta son attention sur l'habit, puis sur Momo.

- Il te plaît ?

- Comment ?

- Je trouve qu'il te sied à merveille. S'il te plaît, alors je te l'offre.

- Mais Tu viens de dire qu'il valait pas son prix !

Il soupira. Malgré ses profond sentiment pour la jeune, certaines choses pouvaient quand même l'irriter. Comme cette habitude de ne jamais répondre directement lorsque qu'on lui posait une question toute simple. Oui ou non étaient les seules options possibles ici.

- Je vous l'achète.

Il sortit une liasse de payer qu'il posa directement sur le comptoir de la caisse. Il était évident qu'elle contenait beaucoup plus que nécessaire, mais il s'en fichait.

- Vous êtes contente ?

Une fois tous réunis devant la boutique, ils s'empressèrent d'encercler le bicolore. Il jetait l'argent par les fenêtres et cela ne plaisait pas aux filles qui le réprimandaient depuis maintenant dix bonnes minutes.

- Je ne saisie pas très bien ce que vous me reprochez. Vous avez compris vous ?

Eijiro, Denki ainsi que Momo hochèrent négativement la tête dans une incompréhension commune. Mashirao, lui, se tenait à l'écart et observait la scène en souriant.

- C'est simple mec !, intervint alors Hanta en entourant son bras autour de son cou. Dans la vie l'argent ne fait pas tout. Si tu voulais lui donner une leçon, il fallait appeler le meilleur couturier de Tokyo devant elle en lui demandant une pièce qui vaut dix fois celle-ci. Et seulement ensuite du aurait du lui jeter la liasse à la figure. N'est-ce pas, Kyoka ?

- Ca n'aurait rien arrangé au problème..., souffla-t-elle. Mais... Ca aurait pu être satisfaisant à voir.

Denki bouillonnait de l'intérieur devant la complicité de ces deux-là. Cela faisait un moment qu'il avait remarqué l'intérêt soudain de son meilleur ami pour la chanteuse. Et si jusqu'à présent il s'était contenter de lui lancer quelques petits sous entendus qu'il faisait, de tout évidence, exprès de ne pas comprendre, il ne cachait maintenant plus son mécontentement devant ce rapprochement.

- Tu fais peur, arrête ça !

Kirishima avait poser une main sur son épaule.

- Tu vas pas te disputer avec ton pote pour une fille quand même !

- Un pote qui jette son dévolu sur la fille qui me plais... j'appelle pas ça un pote !

- Tu ne l'a jamais dit clairement et puis, soyons honnête, t'es jamais très sérieux dans les relations dans lesquelles tu te lance. Laisse tombé si c'est pour faire pareil avec elle.

- T'es en train de dire que j'ai l'intention de lui briser le cur là ? Tu me prends pour une ordure ?!

- C'est plutôt toi qui risque de t'en mordre les doigts... Je dis ça pour toi...

Il avait changé d'expression. Il s'inquiétait pour lui. Ce n'était pas ce qui dérangeait le plus Denki à ce moment là. Ce qui le dérangeait réellement, c'était que le roux avait une très bonne intuition. En tant que personne raisonnable, il ferait mieux de prendre ses distances. Sauf qu'il ne l'était pas, raisonnable. En revanche, il était égoïste. Il ne voulait pas laisser Kyoka à Hanta, alors il allait s'en mordre les doigts. Volontiers.



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Bon. Enfin je sors ce chapitre...

Ce qui est embêtant quand on est très inspiré mais aussi très occupé, c'est que le cerveau arrive pas du tout à suivre ^^'
Je sais ce que je veux écrire mais je n'arrive à pas écrire un seul mot pour chacune de mes histoires.

Je ne sais pas quand est-ce que je sortirai le prochain chapitre, en tout cas je vais le commencer dès maintenant ^^

Sur ce, bonne lecture 🙃

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