XXIII : Le reve

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Dans ce rêve je me trouvais dans une chambre d'hôpital. J'observa cette pièce. Ses murs neige donnaient un air chaleureux à la pièce. Des grandes fenêtres occupaient toute la façade d'un mur, faisant entrer la lumière. Les fins rideaux de soie virevoltaient grâce au vent qui entrait dans la chambre, rafraîchissant celle ci. Un lit blanc au milieu de la pièce attira mon attention. Mon père était dedans, il lisait un livre, le sourire aux lèvres.

- papa ?

Il releva la tête et me regarda avec un sourire. Il ferma son livre et m'incita a m'asseoir sur la chaise à côté du lit. Je me dirigea vers celle ci et m'assis.

- comment vas-tu ? Ma fille...
- qu'est... qu'est ce que je fais là ? Où sont Noah et Timothée ?
- tu es dans un de mes rêves mon enfant !
- dans un de tes rêves ?
- oui, mais ce n'est pas un rêve comme les autres.
- qu'à t'il de spécial ?
- ahah, secret !

Il rigola donc je ris à mon tours. Le voir rire était rassurant mais à la fois stressant. Je ne savais pas où j'étais, ce que je faisais là, ni comment j'avais atterri dans cette chambre. Tout m'était mystérieux.

- que ce passe-t'il ma grande ?
- c'est que... je ne comprend rien.
- qu'est ce que tu ne comprend pas ?
- je ne sais pas où je suis, ni comment j'ai atterri là, en plus tu es censé être décédé donc... bref, c'est.quoi.ce.bordel ?
- ce bordel ? Il se trouve que tu te trouve dans un de mes souvenirs personnelles à qui je n'ai jamais fais par. Pas même à ta mère. Tu as atterris ici car je te l'ai demandé.
- tu m'as demandé de venir ?
- je t'ai appelé par la pensée.

Je regarda fasse à moi. Je cligna plusieurs fois des yeux.

- qu'est ce que c'est que ce rêve bizarre ??

Je me pinça mais pas moyen de me réveiller. Je me rappelle pourtant clairement avoir allongé mon bebe dans son lit et être tombée dans les bras de Morphée peu de temps après. Qu'est ce qu'il se passe ? Je suis sans doute en train de devenir folle !

- tu es étrange tu sais.
- oh mais merci papa !

Il rigola.

- bon, pourquoi m'as-tu appelé ?
- pour te mettre en garde.
- en garde ? De quoi ?
- de quoi ? Tu veux dire, « de qui ? ».
- en garde de qui ?
- de ta mère. Elle n'est pas celle que tu crois.
- comment ça ?
- nous l'avons toujours caché mais entre y'a mère et moi, c'était très tendu. Elle avait un aman. Elle voyait mon meilleur ami. Tu sais, Ulyss, tu le connais, il est déjà venu pleins de fois à la maison. Mais ce n'est pas tout. En rangeant des vêtements dans son placard, j'ai trouvé une boîte rempli de toutes sortes de drogues.
- tu veux dire que maman faisait du trafique de stupéfiants ?
- ne m'interromps pas s'il te plaît. Bref, je continu. Oui ta mère faisait du trafique de drogue. J'ai trouvé aussi une mallette rempli d'argent liquide ainsi qu'un revolver. Et pas qu'un peu. 15 000€ ma fille. J'ai découvert en faisant plus de recherches, qu'elle était recherchés par les forces de l'ordre. Voilà la raison pour laquelle elle refusait de sortir. Elle était recherchée pour vol, cambriolage à main armé et... meurtre.
- meurtre ? Dis je horrifié.
- oui, meurtre.
- mais de qui ?
- de moi.
- de... toi ? Mais comment s'est possible ? Maman m'a dit que tu étais mort d'une crise cardiaque !
- et bien je vois qu'elle t'a bien retourné le cerveau ! Non, je ne suis pas décédé d'une crise cardiaque. C'est ta mère qui est derrière tout ça. Les sois disants « médecins » qui ont essayé de me « sauver» selon ses dires n'étais que des gens avec qui elle complotait.
- qu'est ce qu'il s'est réellement passé cette nuit là papa ?
- cette nuit la, ta mère est entrée dans ma chambre, habillé en docteur. Je lui ai demandé ce qu'elle foutait là mais elle m'a piqué avec une seringue qui m'a pétrifié, je ne pouvais plus bouger. Elle m'a alors emmené dans une salle en faisant attention à ne croiser personne. Arriver là bas, des gens étaient tout autour de moi et m'ont mis un défibrillateur. Tu sais ce que produit un défibrillateur s'il n'est pas nécessaire de l'utiliser, la mort. Tu connais la suite.

Je regarda mon père choquée.

- qu'est ce que je peux faire ?
- rien, ne fais rien. Sinon elle se retournera contre toi.
- ramènes moi à ma chambre s'il te plaît.
- bien sur.

Il prit mon bras et me ramena dans ma chambre, toujours dans son « souvenir ». Je me vis dormir.

- je t'aime papa.
- moi aussi je t'aime, ma fille.

Il m'embrassa le front et je me réveilla.

*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*

Je me réveilla en sursaut. Tout se mélangeaient dans ma tête. Mon père, l'hôpital, ma mère. Cette salope, cette traîtresse. Pourquoi m'avoir menti ? Qui était elle réellement ? Est ce que je croyais vraiment connaître ma mère ? Je me recoucha et ferma les yeux. Des traces de pas étaient sur sol. Les miennes, et celle... de mon mère.

You and MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant