Partie 8.

163 3 0
                                    

Une fois la chanson terminée, les femmes entament un chant traditionnel pour la jeune mariée, on lui recouvre la tête d'un châle sur lequel on lui attache un miroir sur le front pour repousser le mauvais œil. A l'intérieure de sa paume, la plus vieille de la famille lui applique la pate de henné verte, lui place un morceau de sucre au centre du cercle et recouvre la main d'un gant rose. Le même processus de l'autre main terminé, les jeunes filles accourent pour elles aussi avoir de cette pâte qui leur portera chance comme elle a portée chance à la mariée.

Oumi a remarquée que la famille venue de France restait à l'écart, elle nous fit signe de nous approcher et de mettre le henné sur nos mains. D'un signe de tête je refuse, Annah acquiesce mon refus et notre mère n'insiste pas. Les invitées partent une à une, les voitures affluent devant la cour. Il ne reste plus que la famille est une amie proche de la belle famille. L'une de celle qui parle fort, qui dit travailler dans un cabinet de docteur pour répondre de tout l'or qu'elle porte sur son corps humain et dissiper tout soupçon de prostitution, mais en vrai elle est la vedette du cabaret qui fait le coin de la rue  et s'adonne de temps en temps à la cartomancie et aux jarres qui prédisent l'avenir. Elle s'appelle Melissa mais en vrai c'est Malika.  Elle nous propose justement de nous rassembler autour de la table pour nous adonner un jeu ancestral typique algérien, Bouqalates !

La mariée: A ton tour Rowaïda. S'essouffle de rire ma belle-sœur après avoir écouté la prédiction qui lui est destiné « La femme est la ceinture qui tient le pantalon de l'homme »

LAYAL : Je ne joue pas ! Bonne nuit.

La mariée: Toujours à tout gâcher, pourquoi pour une fois tu ne ferais pas comme tout le monde ici ?

LAYAL : L'association est un pêché majeur, si ne pas y participer fait de moi une personne arrogante alors je le suis, si ne pas prédire l'avenir dans une tasse fait de moi une emmerdeuse alors je le suis, si ne pas sourire à vos blagues salasses fait de moi une coincée alors je le suis, j'ai confiance en se que Dieu me réserve je n'ai pas besoin de pressé le temps. Peu importe ce qui doit arriver je ne changerais pas le cours de ma vie. Je suis contre vos sorcelleries, vos potions dans la nourriture pour contrôler ce que vous n'auriez jamais eu sans l'aide des démons. Tu contrôles ma mère et mon frère comme ça belle-sœur, je t'ai vu toi et ta tante en mettre quelques goûtes au matin et à la nuit tombée dans leurs cafés. Tu as détourné la mère de sa fille, vois ton œuvre ! Le son de sa voix ne m'est plus destinée et mon frère est un mouton, il suit le mouvement un vrai bollos ! Quel marié n'assisterait pas à ses noces ? Il vous fuit tous ! Tu n'as aucune  personnalité belle-sœur, tu t'invente ta propre vie sur celle des autres, je suis ce que tu ne seras jamais.

Oumi : ROWAÏDA TAIS TOI ! mais pour qui tu te prends ? Imaginer ce que tu viens de dire il t'en faut de la haine. Ne t'ai-je pas fais un cadeau en te laissant à la charge de ta tante en France ? n'ai-je pas souffert à élever tes frères seule ici ? pendant que toi tu avais une éducation ? c'est l'avenir de ton frère ce soir et vois comment tu te comporte devant mes invités !

LAYAL : Tu m'as offert une mère celle que tu n'as jamais étais, élever ses enfant ne devrait pas être une souffrance mais un don du Seigneur et en ce qui concerne mon éducation je la dois à mon père qui met sa vie en danger 8 mois dans l'année pour y subvenir. Un cadeau tu dis ? hum... je vie sur un fil comme une funambule un faux pas et je bascule oumi.

Oumi: Ne m'appelle plus comme ça. Je ne suis plus tas mère et je ne l'ai jamais été. Sèche tes larmes va, tu l'a toujours su. Que tout le monde m'en soit témoin, ce soir je perds une fille pour en accueillir une autre, je ne me retournerais pas sur tes pas Rowaïda.

LAYAL : Rassure toi, chacune de mes larmes ne coulent pas pour toi, elles témoignent de l'amour que j'ai pour ma mère, celle dont je sans le souffle dans mon cou au moment même où tu me renies. Je sens son cœur battre comme si ...

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant