Partie 20.

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Ca va faire 2 mois que j'ai eu ma promotion , tout ce passe bien al hamdulillah, Jabar et moi avons repris une petite complicité, Rita est sur les nerfs je pense même qu'elle est amoureuse, Aamir va bientôt avoir une permission d'une semaine, Annah quand à elle n'a pas changé et en fait qu'à sa tête , elle ne m'adresse plus la parole et se victimise auprès de ma mère quand je lui dit de se calmer sur ses sorties ce qui aboutit obligatoirement sur une am rouilles plus ou moin violente. Rita ne la supporte plus Dupuis le scandale qu'il c'est passé au cinéma ou Rita lui a détruit c'est extensions pour une raison que j'ignore toujours. Elle ma dit que si je voulais savoir la cause je devrais lui dire pourquoi à l'hôpital j'ai détruit le bouquet de fleur donc j'avais tout intérêt à ne rien demander du tout ! Mais le plus important c'est que j'ai repris contact avec Habib, je viens le rejoindre tout les midis quand il ne travail pas, les midis c'est le seul moment où on peut se voir. Nous parlons de tout mais surtout de rien nous avons nos petits délires à nous et c'est bien comme ça, son amitié m'est vitale. Nous sommes chez le pak pak du coin comme tout les midis quand mon portable sonne j'ai pas pour habitude de décrocher quand je suis avec Habib mais là une sensation étrange m'a dit de répondre...

LAYAL : Salamu a3leikum Sista bien ?

Rita : ...

LAYAL : Allô ?

Rita:  La..la..layal...

LAYAL : QUOI ? POURQUOI TU PLEUR C'EST MON PERE???

RITA : Jabar ...

LAYAL :Quoi Jabar putain de ta race QUOI JABAR ???

Rita: Il est à l'hôpital !

LAYAL :...

Rita: Allô Layal ????

LAYAL :lequel ?

Rita:La Pitié...Mais fais atten...

BIP BIP BIP

J'ai eu un réflexe pourri, celui d'appeler Jabar mais je tombe direct sur sa messagerie ! Habib me parle mais je ne comprends pas, je reste là pendant 5 min à pas comprendre ce qui ce passe quand je fini par lui dire, il panique à ma place et me sort hors du snack me balance dans sa voiture et trace jusqu'à l'hôpital je ne décroche pas un mot. Je ne sais pas si c'est grave, si il est conscient, si il est... rien que d'y pensé sa me rend folle. Je dis des choses incompréhensible, je pleure à la mort, Habib accélère. Il connait la route par cœur, forcement il y travail, se gare à l'emplacement qui lui est réservé et m'emmène aux urgences.

Je les vois tous ici dans un long couloir leur bouche étouffé dans un mouchoir alors j'imagine le pire, Habib qui reste à l'écart je le cherche du regard et lui dit que j'ai besoin de lui, Rita s'écroule dans mes bras mais aucune réaction de ma part. Elle me dit que les médecins ne veulent rien leur dire, ses sœurs s'excitent, son frère fou de rage repasse tout le long du mur de ses poings lacérés de sang, Habib s'échappe le temps d'aller parler à une de ses collègues pendant ce temps Rita me raconte ce qu'il c'est passé.

Rita: Il a reçu un texto suspect soit disant ZARAH qui le supplier de venir la voir elle avait un truc trop important à dire qu'elle pouvait pas par téléphone que c'était très grave, il a appelait Rédouane pour qu'il aille dire à s'te Salope qu'il voulait plus entendre parler d'elle. Elle n'a pas voulu lui ouvrir et il a était obligé d'y aller. Là il c'est retrouver en face de ses 3 frères qui lui demandaient des comptes concernant la grossesse de leur sœur ! Il leur aurait craché à la gueule disant qu'il fallait trouver le père ailleurs et là, sorti de nulle part comme par magie des lames de rasoir aux mains et lui on saigné le corps. Plus elle me raconté plus mes poing se serrer et sa mère hurlait. Ils ont profité de l'agitation des passants pour continuer...

Habib: Les médecins vont arriver Layal je peux te parler ?

Rita: Désolé Habib mais il s'agit de mon frère si tu as quelque chose à dire c'est à nous que tu dois le dire pas à Layal !

Habib:  Rita je ne suis pas en service et ce que j'ai à dire concerne Layal et personne d'autre

LAYAL :Je t'écoute...

Habib : Layal ma belle je veux que tu sache que...enfaite je... tu devrais...

LAYAL :QUOI ?

Habib :Je l'ai vu, attend toi à quelque chose de hardcor !

LAYAL : ...

Habib :Cette nuit déterminera si oui ou non il s'en sortira, je peux reprendre ma garde dès ce soir si tu veux et je te tien au courant à chaque minute ? Mais l'idéal est que tu ne le vois pas tout de suite.

LAYAL : Qu'elle chambre ?

Des cris retentissent d'une pièce au fond du couloir... son frère qui sort et court en jurant vengeance, sa mère hors de la chambre effondrait sur le sol dans les bras de ma mère, Annah contre le mur la tête dans ses bras à s'arracher les cheveux, et Rita la moitié du corps allongé sur ce lit. J'avance d'un pas timide, mes yeux sont baissés, je commence par le bas du lit, je remonte lentement, lentement, lentement, lente... STAGHFILULLAH LA ILLAH ILALLAH ! C'est inhumain et indescriptible, mais mon regard tien le sien. Il tourne à peine la tête et me tant un bras, un œil ouvert qui laisse échapper une larme et l'autre fermé par les coups et l'hématome. J'ai envi de vomir mais je reste là, Habib avait raison j'ai oublié le Jabar d'hier, son visage, son nez fin et ses lèvres harmonieuses, ses cheveux noir coiffés derrière les oreilles et... c'est trop pour aujourd'hui je dois partir vite !

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant