Partie 25.

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Ma décision est prise et prend enfin tout son sens quand je prononce les mots. Ma mère à mis du temps et ne peut que approuver ma décision quand elle repense à tout ce que j'ai vécu toutes ces années, je pense même qu'elle finira par nous rejoindre au Liban un jour. Tout les jours elle me demande pardon pour tout le mal que Annah à pu me faire et si c'est la cause de mon départ, c'est à elle de partir et non pas à moi. Mais Annah ne partira jamais loin de son confort et de sa routine surtout pas sans son Jabar.

J'ai fini par pardonner le colonel, j'ai bien compris qu'il ne me voulait que du bien et en y pensant j'aurais surement fais capoter leur plan ! Je dois avouer aussi que mon frère me manque un truc de malade mental j'ai besoin de lui dans ma vie et le fait d'être avec les 2 hommes de ma vie me rend la plus heureuse du monde. Aamir n'a jamais posé de question quand il entendait mes larmes, mais prier pour qu'Allah, que son Nom soit exalté, rétribue comme il ce doit ceux qui m'ont fait tout ce mal. Je lui raconterais un jour peut-être, mais ne voudrais pas salir l'image de sa sœur plus qu'elle ne l'est déjà. Tout ce met en place, dans une semaine je serais à Beyrouth avec mon père et mon frère, Aamir n'en peut plus d'impatience, d'après mon père il a déménager sa chambre dans une plus petite pour me laisser la sienne, il à refait quelques travaux dans la maison pour qu'elle me soit un peut plus familière et que je ne ressente pas l'impression d'être dans un camp militaire, il en parle à tout ses camarades, il m'a déjà procuré un badge pour circuler dans le camp. Mais il y a aussi la famille du colonel ! Je ne connais rien de son ancienne vie, de ses origines, c'est vrai qu'à force de me regarder le nombril, je n'ai jamais pensé à cette famille dont je ne sais rien mais que je vais pas tarder à connaitre. Ma mère commence à m'en parler timidement, car elle non plus n'en connait pas plus. Elle sait juste que son époux, issu de la grande bourgeoisie libanaise à perdu ses parents très jeune et à était élever par ses grandes sœur bien plus âgée et déjà mariées à l'époque. Il est le dernier d'une fratrie de 7 frères et sœurs, voilà tout ce qu'elle à pu me dire.

Je décide de prendre une dernière fois ma couette et de montée sur le toit, histoire de faire genre la fille nostalgique. Une canette de Canada dry je monte les derniers escaliers pour arrivée à la « terrasse », je me pose au bord du monde comme le dis-je souvent étant plus jeune, avec Rita à mes côtés, souvent Samuel notre meilleur ami qui nous rejoignait un paquet de graine à la main et Dalila...surtout Dalila, ma meilleur amie retourner vivre en Algérie avec ses parents après la mort de son grand-père. Ces souvenirs, ces odeurs, ces rires me reviennent en tête et me surprend à lâcher un sourire qui ce dessine sur mes lèvres. Le grincement de la porte en fer me fait essuyer mes yeux humides et me m'arrache du bord du monde.

Rita: Tu vas mourir avec ta rancune Rowaïda...

LAYAL:Je pensais pouvoir oublié au moins venir vous dire « salam » avant  mon départ mais je peux pas, vous ne représentez plus rien pour moi.

Rita: J'en reviens pas que tu puisses dire ça aussi sereinement, si au moins je savais ce qui te pousses à me haïr comme ça ?

Jabar: au moins savoir ce qui te pousse à fuir ! Ton infirmier t'a lâché ? t'as un gros chagrin d'amour tu vas pleurer chez papa ?

LAYAL: ...

Rita: LAYAL PARLE ! Arrêt de sourire comme ça tu commences sérieusement à m'énerver !!!

LAYAL:Chez nous, nous ne nous plaignons pas d'un « chagrin d'amour » à son papa au moins par pudeur.

Rita:Chez nous non plus c'était une façon de parler Layal ta l'habitude avec mon frère ...

Layal:Quand je dis chez nous je parle de « MUSLIM », ceux qui ne mentent pas, n'injure pas, ne calomnie pas, ne fornique pas, ne s'amuse pas avec le cœur de leurs frères, ne fond pas tremblé les corps d'amour pour à la fin faire s'évanouir toutes leurs promesses.

Rita: J'SUIS CHOQUER DE COMMENT TU NOUS PARLES CARREMENT TU NOUS INSULTES ! tfouu tu me dégoutes !

LAYAL: WA FIKI ! Arrêt Rita joues pas à ca avec moi tu veux que je te dise c'est quoi une insulte ? c'est quand ta meilleur amie que tu considères comme ta sœur te caches que son frère à une liaison avec la sœur de celle ci en sachant se que je ressentais pour lui, c'est quand t'apprend que ce frère en pleine relation avec ma sœur propose à mon infirmier de disparaitre de ma vie parce que comme par hasard il se rend conte qu'il a des sentiments pour moi, c'est quand t'apprend par un mot accompagner d'un bouquet de fleur sur ton lit d'hôpital que le futur fiancé de ta meilleur amie qui n'est autre que ton ex te souhaite un prompt rétablissement, tu te sens insulté quand derrière ton dos il y a une tout autre réalité qui se passe... ne me coupe même pas baltringue t'as voulu que je parle ? t'inquiète pas que j'en ai encore des choses à dire ! Ben alors ? pourquoi vous baissez les yeux ? t'es un bonhomme toi nan ? et toi une femme, et toi bientôt une mariée, et c'est ça l'avenir de demain ? en plus l'autre il me dit « tu fuis » LOL bien sur je fui, je fui ce monde d'hypocrite et d'imbécile. En tout cas ce fut un plaisir de papoter avec vous, comme le bon vieux temps. Tu dois te sentir ridicule après le scandale que tu m'as fais en me voyant sortir de la voiture de Habib, ou quand t'as vu cet homme m'embrasser les mains la larme à l'œil en me suppliant de rester, qu'il aller me rendre la plus heureuse au monde, tu dois te sentir bien con nan ? allez la famille salam.

LAYAL: Laisse moi au moins te conduire à l'aéroport stp ?

Jabar: PARDON ? ai-je bien ouï la connerie que tu viens de déblatérer ? et l'autre qui chiale mais vas-y toi me touche pas, jette toi du toit rend toi utile au moins.

Rita: Layal on t'as fais souffrir c'est vrai on peut pas le nier mais ne me demande pas de ne pas pleurer, Dieu dévoile la vérité à qui Il veut et ferme les yeux et les cœurs à qui Il veut nous serons punis pour ce que nous t'avons fais mais part pas comme ça ! tu veux que je saute ? je vais sauté si tu me pardonne après ça, j'ai pas voulu les couvrir crois mois mais elle me menacé avec Fouad. mais sa veut pas dire que j'approuve.

Jabar: Tu reviendras ?

Layal: Pas ces prochains jours...

Jabar: Tu m'auras pardonné ce jour là ?

Layal: Je vous ai déjà pardonné. Rita s'écroule à mes pieds, je la relève d'un geste brusque, Jabar la prend par le bras au même moment et sous les yeux haineux et honteux de Annah me relance et me dis :

Jabar: Laisses-moi t'emmener à l'aéroport stp Layal ?

Layal: Habib et Victoria m'accompagne j'ai besoin de me retrouver avec les miens au moins pour mes dernières heures.

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant