Partie 26.

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Mon avion décolle à 16h, mais Habib et Victoria klaxon déjà. Ma mère me fait remarquer qu'il n'est que 10h, je lui explique que mes deux amis m'invite prendre un petit déjeuner sur paris avant d'aller à l'aéroport.

Annah n'est pas sorti de sa chambre, la voisine sort sur le palier en entendant le bruit de valise qui roule, elle m'enlace dans ses bras qui sentent déjà la friture et me glisse un « je voulait que ce soit toi ma belle fille depuis que t'es petite » étouffé dans ses sanglot,Rita les yeux empli de larmes la détache de moi mais n'ose pas prendre la place de sa mère, elle me demande simplement si elle peut m'embrasser ce que je décline sincèrement en prétextant que l'ascenseur est là.

Je me retourne vers ma mère et  là je revois tout ces moments passer avec elle sans oublier que c'est à cette femme que je dois la vie, je m'avance timidement vers elle avec la sensation dégueulasse de l'abandonner et lui dit dans un sourire tremblant « c'est que des vacance, dis toi que c'est que des vacances... » elle a compris que la seule que j'essayais de rassurer c'était moi-même.

Là, je m effondre dans ses bras et elle ne peut contenir son chagrin, l'ascenseur redescend pour remonter avec Victoria qui s'impatientait mais qui en voyant la scène devin muette, elle se mis à pleurer aussi mais d'un pas timide me tin par le bras en me disant qu'il était temps de partir.

Je pars sans me retourner, je me bouche les oreilles en entendant les lamentation de ma chère mère et de notre voisine, il y a aussi et surtout Jabar à l'entrée du bloc. Il prend les valises et nous aide à les mettre dans le coffre de la voiture, les deux collègues remontent en voiture tandis que Jabar me repose la question une dernière fois : « tu ne veux pas rester » ?

Habib: Layal on va être en retard !

LAYAL: c'est partis.

Sans un regard ni un mot à l'attention de Jabar, je monte dans la voiture sans être certaine de revoir ces visages que je laisse au derrière de cette portière.

Mes yeux sont fixé sur Habib, sa coupe en mode Samouraï lui donne un air encore plus mystérieux. Ses cheveux trop long maintenant, son attaché avec un petit élastique, tendis que Victoria n'en a pas assez de parler jusqu'à m'endormir. Est-ce elle ou le suffoquement dû à mes larmes qui m'ont déconnecté ? A mon réveil c'est elle qui dort et Habib capture mon image depuis le rétroviseur, il m'observe et je l'observe, si il me redemande de rester je jure que je le ferais... il ouvre la bouche... dis le moi... oui ? ..  il fini part la refermer et me souri.

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant