Hysteric Love

Partie 37

LAYAL

Changement de dernière minute, la mariée ne veut plus se marier dans le domaine familiale mais dans la salle de réception que sont père dirige. Elle est très gentille et je m'entends super bien avec Sirine, nous avons une vrai complicité mais je la voyais moins snobe voilà peut-être son seul défaut, mais quand l'on connait rien d'autre que le luxe depuis sa plus tendre enfance j'imagine qu'il est normal d'exiger le meilleur.

Voilà deux jours que je dore au domaine, je m'en veux de ne pas profiter au maximum de ma mère mais la situation fait que j'ai pas le choix. Je dois dire aussi que je me plais beaucoup ici, mais pour une raison que j'ignore le sommeil ne vient pas la veille du mariage. Je me pose dans le balcon de ma chambre et attend, attend encore mais rien à faire le sommeil m'à mis un faut plant. Je commence alors à chantonnais toute les chansons qui me passe par la tête, celles que j'écoutais au collège avec Rita, celles qui nous on fait bouger les été en Algérie, celles que t'écoute quand t'es love d'un garçon, celles que t'écoute quand t'as le cœur brisé...

...: J'aime bien cette chanson continue !

Layal: Je ne me souviens plus de la fin. Depuis quand es-tu là ?

...: Depuis avant toi.

Je n'ai pas pensé à vérifier les chaises longues qui me tournent le dos, et ce balcon ouvert sur tout l'étage n'a aucune démarcation.

Layal: Désolé je ne voulais pas te déranger dans ton travail mais je tombe de fatigue mais le sommeil ne me vient pas.

...: Le salopard ! si lui ne vient pas à toi laisse moi, je prends sa place.

Layal: Tu n'as pas du travail plutôt ?

...: Non pas ce soir.

Layal: C'est pourtant la raison pour laquelle tu as quitté la soirée ?

Ryad: J'avais des choses à faire mais je n'ai pas dis que c'était du travail. Pas encore marié et je dois te rendre des comptes !

Layal: Si nous l'étions tu serais libre de faire ce que bon te semble, un œil plus juste veille sur ce que tu fais ou non et les comptes ce n'est pas à moi que tu devras les rendre.

Ryad: J'ai quitté la soirée pour mettre en ordre ta dote. J'en ai parler avec ton père lui forcement ne demande rien il m'a dit de voir avec toi. J'en ai conclu que tu ne me prendrais pas au sérieux alors j'ai décidé seul de ce que ma famille est moi t'offrirons.

Layal: Vous parler tous de mon mariage, de ce qui me reviens ou non mais je n'ai pas eu encore de demande officiel à ce que je sache ? pas de ta part en tout cas, tu parles de moi comme tu parles d'un contrat, mais je n'ai pas cru entendre LA question pertinente.

Ryad: Hahaha tu es adorable. Fait moi confiance le moment propice approche à grand pas mais tu peux être certaine que ton époux se trouve devant toi à l'heure où nous parlons.

A ces mots, mon ventre n'a fait qu'un tour, je sens des frisons à l'intérieur de mon corps, la chaire de poule ce propage du bout de mes oncles jusqu'au duvet de mes oreilles. Il me prend les mains et les portent à ses lèvres puis à sa joue.

Ryad: Je pourrais rester sentir ton parfum des éternités entières. Va dormir la journée de demain va être longues et éprouvantes fait moi confiance. Tu n'as jamais assisté à une noce libanaise.

Layal:Avant j'aimerais te poser une question ?

Ryad: J'y réponds si tu jure par le Nom exalté soit-Il de m'épouser ?

Layal: Toi qui es sur de toi et de ce que tu dis pourquoi à tu besoin que je fasse ça ?

Ryad: Jure le moi !

Layal: Je le jure.

Ryad: Alors je répondrais à toutes les questions que mon épouse exige.

Layal: Pourquoi tu as divorcé ?

Ryad: Nous n'avions pas la même vision du mariage et de la famille. Même si nous venions du même milieu social, elle boit de l'alcool régulièrement par exemple..

Layal: Toi aussi tu bois, je t'es vu le faire avec mon père.

Ryad: Mais moi je suis un homme, et c'est très rare. Seulement en présence de monde et ce n'est que de la liqueur tu la connais bien celle de ton père.

Layal: On m'a dit aussi qu'elle sera présente demain.

Ryad: Dans ce cas je n'ai plus à parler tu la verras de tes propres yeux. Va dormir maintenant c'est ton époux qui l'exige.

A ses mots, je me lève de la chaise sans défaire ma main de la sienne, je me retourne  et le vois sourire, me lache et allume une cigarette. De mon lit je peut observer son ombre à travers le rideau accoudé au garde corps jusqu'à ce que mes yeux n'en puissent plus et finissent par s'ouvrirent quelques heures plus tard.