Partie 23.

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LAYAL

Voila 3 semaines que je suis en maladie, je ne trouve plus la force à rien. J'ai l'impression d'avoir trop regardé le soleil dans les yeux et de ne plus pouvoir les ouvrir, ma tête me lance des pensées inimaginables, et leurs questions me rendent de plus en plus désagréable. Je ne veux voir ni parler à personne même pas à mon père quand il m'appelle, je suis devenue paranoïaque, j'ai l'impression que tous son ligué contre moi sauf Habib qui reste à ce jour mon ouverture sur le monde.

Depuis ce fameux soir où j'ai su se que je ne devais pas savoir, ma sœur en couple avec mon amour, ma meilleur amie qui le savais depuis déjà bien des jours, mon père qui savais pourquoi Jabar était parti c'est même lui qui l'a aidé à fuir et toujours Jabar qui demande à Habib de continuer à me mentir... Si je n'étais pas en communication avec lui à se moment là je n'aurais sens doute rien su, mais il n'a pas tenté de raccrocher car il savait pertinemment que j'écoutais attentivement. Quand il m'a rejoint dans sa voiture ni lui ni moi n'avons entamé la conversation à se sujet, il m'a juste regardé, m'a sorti un sourire colgate et m'a prise dans ses bras. C'est à se moment précis que j'ai su que Habib ne restera que Habib, je ne pouvais pas imaginer plus avec lui de peur de perdre cette sensation rare que l'on sent chez l'autre. Il sait se dont j'ai besoin, se que je pense, se qui me fait rire, se qui me fait hurler, se qui me fait peur, se qui me fait souffrir, se qui me fait rêver, il n'est ni un frère, ni un amant, ni un ami, j'ai l'impression qu'il est juste mon subconscient.

Il roule, roule et roule encore j'appelle ma mère pour lui dire que j'ai accepté de remplacer ma collègue cette nuit (en espérant qu'Allah taa'la me pardonnera se mensonge). Il roule à n'en plus s'arrêté, j'ose à peine ouvrir la bouche son parfum me prend au corps ! Je me dis « envoles-nous loin de tout », son téléphone n'arrête pas de sonner et lui comme moi savons qui l'appelle, plus ça sonne plus il accélère. Voila maintenant 1h45 qu'on roule, je sens une odeur qui m'a tellement manquer, si lointaine et se bruit qui m'envoute, je regarde autour de moi et c'est bien ce que j'imaginais... LA MER ! Il a roulé jusqu'à Deauville le fou ! Mes yeux lui montre mon étonnement et il rit, on sort de la voiture et me montre le capot ... nan ... il veut qu'on s'y allonge... stp Habib me fait pas le coup de regarder les étoiles ... ha oué c'est pas si mal que ça en fait !

Il me parle comme il peut mais je suis épuiser et je m'endors dans le creux de son bras. A mon réveil on est déjà sur la route, il me dit qu'il n'a pas dormi et qu'il prend sa garde dans 2h30, on s'arrêt à une station service, c'est la pause pipi ! A mon retour dans la voiture il me tend un cappuccino et muffin myrtille, mon rêve ! On arrive à l'hôpital où je dois récupérer ma voiture et là, la chose que je voulais éviter le plus au monde... Jabar et sa clope!

Ni une ni deux, il se dirige vers nous et là l'apocalypse, et pourquoi je suis si tôt à l'hôpital en plus avec Habib, et pourquoi j'ai les mêmes vêtements qu'hier, et  pourquoi l'écharpe que Habib à récupérer dans la chambre est sur mes épaules, et qu'est-ce que je cache derrière ces lunettes noirs, et pourquoi je ne parle pas... j'ai envie de lui dire parce qu'hier je me suis cogné et Habib s'est proposé de me raccompagner, il faut bien que je récupère ma voiture pour aller bosser, les vêtements j'ai pas besoin d'être une bombe pour venir chercher ma voiture, parce que l'écharpe Habib l'a laissé dans sa voiture hier donc je l'ai mis sur moi et dernière mes lunettes ce cache le mont Everest !!! Mais j'ai à peine eu le temps d'ouvrir ma bouche que Habib avait mis des mots sur mes pensés.

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant