Partie 22.

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Jabar : T'es bourré rentre chez toi !

Je comprends plus rien ! Ni de quoi ca parle, ni de quoi ca s'agit, j'oublie mon pashmina, ma boss et même où je suis. C'est quand je me rends conte que Habib et derrière moi depuis un moment que je réalise...

Habib : Princesse, ca fait plus de 5 min...

LAYAL : Ils parlent de quoi là stp ???

Habib : C'est pas à moi de te le dire Layal, et t'as pas à le savoir comme ça allez viens je te dépose chez toi.

LAYAL :NAN NAN NAN dis moi tout de suite stp Habib !

Habib :Jabar est « accouplé » avec ta sœur Annah, t'as voulu savoir maintenant ne prend pas cet air choqué, enlève tes mains de ta bouche, hurle si tu veux hurler mais aucun ne mérite tes larmes

LAYAL :...

Habib : Arrêt ce cinéma tout de suite ! Attend moi dans ma voiture je récupère ton écharpe hors de prix et je te rejoins.

J'aime son assurance et sa froideur, cette façon de jamais dramatiser. Il ouvre la porte et je les entends être surpris :

Rédouane:  Wesh frère tu m'as fais peur !

Habib : Excuse FRERE Layal m'a appelé pour récupérer son pashmina...

Rédouane :Son quoi ?

Habib :Son écharpe !

Jabar :ben laisse elle le récupère demain nan ?

Habib :Ha je sais pas écoute moi elle ma appeler et elle ma dit texto « Habib mon amour le plus beau de la terre peux-tu récupérer une fois ta garde terminé mon pashmina ? » donc moi je fais ce qu'on me dit de faire !

Rédouane : Hahahahahahahaha Il m'a tué ce mino ! Bon moi j'y go aller frère bon rétablissement et t'inquiète l'enquête suis son court, toute mes salutations distinguées monsieur l'infirmier !

Jabar : Habib je dois te toucher un mot...

Habib : Ha là ce n'est plus dans mes fonctions depuis 15 min attend demain ou prend rdv avec la psy du service.

Jabar : Nan moi j'ai dis tout de suite et tu sais très bien de qui je veux parler !

Habib : J'en déduis que c'est d'une personne qu'il s'agit ?

Jabar : Tu fais quoi avec Layal ?

Habib :En quoi sa te regarde ?

Jabar :T'as l'habitude de te serrer les patientes ? tu veux la comptabiliser à ton palmarès ?

Habib :D'où te viens cette passion pour débiter à la minute autant de conneries ?

Jabar :Tu réponds toujours aux questions par des questions ? tu sais pas que sa peut vite me monter au crâne...

Habib :Ecoute moi bien coco, ici tu me menace pas ailleurs non plus d'ailleurs, le problème c'est pas Layal, c'est toi ! Tu regrette ta vie pathétique, tu te dis pourquoi j'attire que des filles sales, sans honneur, pourquoi quand j'en avais la possibilité je l'ai perdu, maintenant tu la veux ? prends la mais c'est pas une barrette de shit Layal. Tu pourras jamais l'avoir comme ça et négocier son prix, moi je suis poser j'ai quelqu'un dans ma vie et elle le sait, mais ce qu'elle ne sait pas c'est que j'aurais donné tout ce que je possède pour l'avoir connu avant. Je ne me sens pas capable de demander au Tout Puissant une fille comme elle après tout on mérite ce qu'on sème nan ? Pose toi la question est-ce que toi tu la mérite autant que moi ou autant qu'un autre. Moi je te dis qu'elle a pas besoin de mec comme nous dans sa vie mais si je sens une ouverture ô que oui je tenterais ma chance. Tu m'as reconnu dès que tu m'as vu au ciné, t'as su que j'était l'infirmier qui s'occupé d'elle quand elle était ici, j'étais en trin de fumée ma garo quand tu déposais tous les jours Annah pour venir la voir, tu sais que je vous voyais vous astiquez la gorge avant qu'elle ne descende de ta voiture et de là t'as eu peur, peur que je balance. Le matin ou tu nous as vu petit-déjeuner au Mc do et que tu la pourri j'ai voulu t'achever tu sais ce qu'elle me disais avant que tu déboule comme un fou ? Que depuis toujours elle sait que c'est toi l'homme qui la mettras sous terre, que t'es le hob de sa vie et elle me disais a quel point elle est mal dans sa peau parce que c'est pas ton genre de fille... Vas-y tu rend dingue Tu sais quoi ?

Jabar : Tu vas lui dire...

Habib :Chacun sa merde ! j'en ai assez de la mienne et très sincèrement je voudrais pas être à ta place. Sur ce, si tu n'as plus rien d'autre à baver je prends repos à la seconde, salutation.

Jabar :Hé l'infirmier !

Habib :?

Jabar :J'étais de sortie ce jour-là comme à notre habitude c'était ambiance boissons, alcool et missions calçons. J'étais le seul en état de prendre le volant, c'est ce que les autres m'ont fait croire ils étaient ou trop fini ou la flème de conduire. Pour moi je voulais juste rentrer histoire de dormir avant d'aller bosser, il était tard ou un peu trop tôt, Rédouane à la place du « mort » il dormait déjà les deux autres derrières il s'embrouillait pour la dernière barrette de shit, un rom en travers de la route prêt à laver mon parebrise, un feu orange que je voulais pas voire rouge...et ce qui aurait jamais dû arriver.Avec le choc, le corps du rom c'est retrouvé projeté sur le pont du périph supérieur. Je savais plus qui j'étais, où j'habitais, qui me parler je regarder se sang glisser sur ma voiture. Tout se mélange à ce moment-là, Rédouane me propulse à sa place, les 2 autres descendent pour terminer en métro, j'ai l'impression d'être sorti de mon corps et d'assister à la scène, une bande de roms s'approche de nous et je vois Rédouane leur parler pendant un moment pour finir par sortir une liasse de billet de sa poche et la leur donner. Nous repartons aussi vite que nous sommes venu, pas un mots, pas un son, toujours sous le choc je ne sentais plus mes jambes comme toi maintenant, il a fallu que mon pote me porte jusqu'à chez moi et c'est là que nous avons croisé Youri le père de Layal. Je me suis effondré dans ses bras à hurler « j'ai tué, j'ai tué ! » Rédouane m'étouffe de son écharpe et raconte tout à Youri. De là, ma couvert et m'a envoyé chez sa famille au Liban le temps que cette histoire se tasse. Les seuls au courant son Rédouane et lui ! Il m'a appris par la suite que le mec n'est pas mort mais ça n'a rien enlevé à mon acte, depuis je me dis que j'aurais dû assumer...

Habib :Et moi... pourquoi ?

Jabar : t'es pas con...

Habib : Si je ne le dis pas à Layal le jour ou elle l'apprendra elle me reprochera de ne pas lui avoir dit et si je lui dis...

Jabar: C'est moi qui te reprocherai certaine choses !

Habib: T'es qu'une merde, nan pas une merde.. un lâche !

Jabar: Oui sah je suis un lâche, Je te le répète t'as rien à faire avec elle.

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant