Partie 40.

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JABAR

Je ressens maintenant ce qu'a pu ressentir Layal quand nous l'avons tous trompé. C'est une douleur que seul un être surnaturel aurait supporté, de la colère mais plus une seul force me tien debout, de la haine mais la douleur me compresse le corps, de la rage mais la peine rougie mon visage. Qui suis-je pour m'opposais à se mariage ?

Elle-même ne l'a pas fait pour le mien alors pourquoi moi je le ferais. C'est une fatalité et ça devait arrivé un jour ou l'autre. Après avoir compris qu'il n'y avait plus de danger pour elle, Hanna est surprise par un excès de jalousie qui me surprend moi aussi je dois dire, elle remonte dans la voiture et ne bouge plus.

Voilà tout ce dont je me souviens de mon histoire avec Layal.

Un klaxon me sort de mes pensées et le conducteur me fait comprendre que le cortège à repris. Nous nous dirigeons vers la salle de réception ou nous attend un excessif et grand n'importe quoi de boissons, nourriture et autres choses que je reconnais à peine tellement je suis encore sous le choque de ce qui vien de ce passer, et c'est à ce moment que je prend réellement conscience que ce n'est plus la Layal d'autre fois, cette petite fille qui s'en foutait d'avoir les cheveux noir de poussière après avoir joué à la balle au prisonnier, ou cette adolescente qui mâchait son shwingum naïvement le walkman sur les oreilles en trin d'attendre son bus pour aller au lycée, c'est encore moins cette jeune femme qui me rendait visite à l'hôpital les yeux encore plein d'étoiles qui me montraient que j'étais leur ciel.

Cette femme n'existe plus, s'en est une tout autre qui se tient là au bras d'un homme qui la mange de son regard arrogant et fier mais quel homme ne le serait pas ? Je suis assis à le regarder lui porter un verre d'eau aux lèvres, lui tiré une chaise pour qu'elle puisse s'assoir, il prend place à ses côtés et lui parle dans l'oreille, elle rougit et baisse le regard, elle si discrète et prévenante des « quand dira-t-on » elle pose sa main sur la cuisse de celui qui sera bientôt son époux. La fête bat son plein et tout le monde m'a l'air heureux, les effets de lumière me font tourner la tête, j'ai besoin d'air.

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant