Partie 30.

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L'oncle : ton frère est mort.

Tante Sabra : pourquoi lui a tu dis comme ça !!!! son père nous a dis de l'emmené directement à l'aéroport.

Pendant un moment je n'ai pas voulu le croire ! Mon Aamir ? J'ai encore dansé dans ses bras ce matin ? MON AAMIR ????

Je demander à ce qu'on me ramène immédiatement chez moi, mais une partie de moi ne voulais pas y croire. La tante qui m'accompagner essoré une lingette sur mon front, son mari avait pris le volant, toujours sans un mot je sort de la voiture et éclate la porte d'entrée, je sens encore son parfum, sa cigarette, je vois ses livres dans la cours et le cendrier encore chaud. Aamir mort ???? j'inspecte chacune des pièces je ne le voit pas, je hurle son nom, je ne l'entend pas, je me cogne la poitrine de mes mains, je ne ressent rien, soudain Aamir apparait dans les bras une bouteille de gaz.

Aamir : QU'EST-CE QUI CE PASSE ??????? POURQUOI MA SŒUR EST DANS CET ETAT ?????? MAIS PARLES MOI PUTAIN LAYAL HOW !

Tante sabra : t'es pas mort ?

Aamir : hein ????? mais nan c'est pas moi c'est son frère Saad d'Algérie ! Layal parle moi pourquoi t'es bleu ?

Layal : je vais vomir...

Tante sabra : ton père nous à dis de l'emmené à l'aéroport.

Aamir : pourquoi faire ??? elle ira pas !

L'oncle : ta mère à besoin de vous, ne fais pas ta tête khchina (dure) ! Préparez vous on vous emmène à l'aéroport.

A ce jour, je n'ai jamais su pourquoi Aamir avait une bouteille de gaz sous le bras ! Je prends tout de même le parti d'Aamir et décide de ne pas y aller. Le temps d'arriver en Algérie le corps sera déjà sous terre j'appelle donc ma mère pour lui dire mon intention et en profite pour lui demander comment c'est arriver, mon cœur reste lourd même si je dois l'avouer je suis soulager de savoir Aamir sain et sauf.

Aamir : Allô Maman ? As salam

... : ...

Aamir : Je crois quelle ne m'entend pas y'a du monde derrière ! ALLÔÔÔ MAMAN !!!!!!!!!

... : Aamir ?

Aamir : vous m'entendez ? je pourrais parler à ma mère Barak Allahu fikunna

... : Tu ne veux pas parler avec ta sœur, ta vrai ?

Aamir : ma sœur est dans mes bras elle pleur la mort de son frère, passe moi ma mère c'est pas toi qui payes la communication !!!

Annah : Mais pourquoi tu me fais ça tu es aussi mon frère, et même si..

J'entendais les supplications d'Annah quand Aamir m'a tendu le combiné téléphonique pour ne plus avoir à l'entendre.

Layal : passe moi maman.

Annah : t'es contente, après mes parents ta réussi à détourner mon frère ??? tu crois que tu manques à qui ici hein ? mon mari m'aime plus que tout, ma belle mère s'occupe mieux de moi que ma mère, même ton souvenir n'existe plus ici..

Layal : Bon le plan « B » là tu me la passe ma mère j'ai pas le temps moi !

Annah:...

Le colonel : Allô oui c'est qui ? ha Layal benti ca va ? qu'est-ce qu'elle est samta celle là !!! je lui aurais pas enlevé le téléphone je suis sur qu'elle nous aurait pas dit que c'était vous ! Non ta mère à pris l'avion tôt se matin pour être à l'enterrement. Ha non benti je ne sais pas du tout où elle va séjourner, surement chez sa sœur ta tante Imen elle m'a appeler de là bas à son arriver. Tu as bien fait ça ne sert à rien d'y aller je n'ai pas réfléchi quand j'ai dis à mon beau frère de te mettre dans un avion... ben écoute ta mère est resté vaste sur le sujet, on nous à simplement dit qu'il était mort dans un accident de la route ce qui est très fréquent là bas. Il a laisser 2 enfants..

Mon père continu de me raconter se qu'on leur à rapporter de l'Algérie. Sa dernière fille il l'avait appelé Rowaïda comme moi, bien sur contre l'avis de tous. Une larme m'en ai coulé sur la joue, Aamir allume une cigarette et tien sa tête dans sa paume de main les bras et les jambes croisés comme le fait si souvent notre père quand il est dans ses pensées.

Le temps passe et chaque jours est différent. Ma patronne m'annonce qu'elle ferme car sa sœur se marie dans le sud du pays et nous accorde à toutes 2 semaines de congés. Voilà maintenant 3 ans que je n'ai pas revu ma mère je me dis que c'est une bonne occasion, pour le coup Aamir me suit. Il part 3 jours avant moi, il ne dira rien de mon arrivée ni même mon père.

Il nous appelle pour nous dire qu'il est bien arrivé. Ma mère lui arrache le téléphone et me fait un scandale me demandant pourquoi je n'étais pas venu avec mon frère ! Je lui réponds que je viendrais quand elle, se décidera à venir nous rendre visite. Elle sait que j'ai raison et fini par changer de conversation, elle m'annonce que Farah l'une des filles de notre voisine du dessous se mari se week-end avec Samuel mon meilleur ami d'enfance. Enfin ! Voilà des années qu'ils sont ensemble ces deux là et ca tombe merveilleusement bien car j'y serais ! Si mes souvenirs sont bons, j'ai acheté des cadeaux de dernières minutes pour les mariés, je crois même que je les ai achetés le matin même de mon départ. Une fois dans la salle d'embarquement je perds patience.

... : Ne penses tu pas que t'es lunettes de soleil ne sont plus nécessaire ici ? ou caches tu la misère ?

Layal : Qui vous a permis de vous adresser à moi ?

.. : pardonnez moi je ne pensais pas vous déranger mais... enfin excusez moi je pensais... Au revoir.

Le pauvre, je l'ai fais bafouiller mais je n'avais pas la tête aux bavardages. Pour dire la vérité, si j'ai gardé mes lunettes de soleil c'était pour mieux l'observer. Je l'ai vu dès que je suis entrée dans la salle d'embarquement. Somptueux dans un traditionnel kamiss, je m'en souviens de comme si c'était hier car il était le seul de son âge dans cette tenue religieuse. Je n'ai pas levé le ton en m'adressant à lui ce qui l'à déstabilisé, je suppose qu'en règle général une autre aurait fondu au son de sa voix. Il s'est assit en face de moi, ce qui arrangé mon affaire, j'espère secrètement qu'il revienne me parler, mais je ne vois pas comment car la manière dont je lui ai parlé à due faire gonflé sa fierté d'homme arabe. Il a donc continué à tapoter sur son PC, nos deux vols respectifs son annoncés. Le sien pour Doha et le mien pour Paris, pas un regard ni même un sourire je ne peux en vouloir qu'à moi-même. Ce fus la petite parenthèse de ce voyage, je ne m'attarde pas plus dans mes pensées car je me dis que dans quelques heures je serais enfin dans les bras de ma mère.

Hysteric LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant