TENTATIONS - Emmanuel Macron x Gabriel Attal

Chapitre 24

Mdrrr bordel ce pays est incroyable, j'ai pas les notifs Wattpad, je rallume 2 semaines après vous avez mis le feu, quel peuple de héros

Bref, retournons à nos moutons et profitez de ce chef d'oeuvre avant d'être réveillés à 6h du mat par la DGSI. 

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Gabriel allait se servir un grand verre de vin bien mérité lorsque son téléphone vibra. Il soupira. Il était presque minuit, il comptait se coucher tôt. Décidément, tout était fait pour qu'il finisse par mourir de fatigue dans deux mois. Ce pays ne pouvait pas tourner quelques heures sans lui ? Sa mauvaise humeur du matin n'avait pas disparu au cours de la journée et c'était pas le meilleur moment pour le déranger. 

En pestant il sortit son téléphone de sa poche. Il ignora les messages de ses collaborateurs, à propos de TikTok ou je ne sais quoi d'autre, il verrait ça demain. Non, la notification qui venait d'arriver avait retenu toute son attention. 

- « Viens dans mon bureau, dossier urgent »

Emmanuel. Bien sûr, qui d'autre ? Gabriel ressentit un frisson dans son dos et esquissa un faible sourire. Il appréciait ces retrouvailles secrètes tard le soir, même si là en l'occurence Emmanuel se montrait assez "matinal" et que cela concernait le travail. Mais tous les deux savaient comment ça se terminait. La dernière fois, ils étaient restés toute la nuit éveillés. A 6h du matin, nus, luisants de sueur, ils avaient dû se faire violence pour filer sous la douche avant les premières réunions. Round après round, Gabriel avait fini par se lâcher complètement dans les bras d'Emmanuel.  

Cela faisait deux bonnes semaines qu'Emmanuel et lui s'étaient pleinement retrouvés et se rejoignaient dès que possible dans des salles vides de Matignon ou dans les appartements du Premier ministre. Ce n'était même pas des rendez-vous galants, ni de grandes conversations tard le soir sur la France et le monde, non c'était plus...charnel. C'était comme s'ils ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre, alors que toutes ces derniers années ils avaient vécu côte à côte sans que jamais rien ne se passe. Les TikTok que ses collaborateurs lui montraient en riant n'avait jamais été aussi proches de la réalité. Emmanuel en avait eu assez de se coltiner Brigitte, vieille, dépassée et trop gentille. Il revivait avec Gabriel, l'avenir de la politique. Beau, grand, brillant. Il était sa version miniature, sa relève. Ils n'avaient cependant pas encore mis de vrais mots sur leur relation mais pour l'instant ils étaient trop épris l'un de l'autre pour s'en soucier réellement, songea Gabriel. Si les Français savaient le nombre de ministres et de députés qui couchaient entre eux juste comme ça, ils seraient effarés. 

Le pouvoir attire le pouvoir. Cette attirance sexuelle les rendait fébriles et presque inconscients, ils avaient bien failli se faire prendre la semaine dernière, quand Brigitte avait commencé à poser des questions à Emmanuel. En bon baratineur, le Président avait su la rassurer mais il n'était pas dupe, cela commençait à avoir des répercussions dans son mariage. Gabriel, quant à lui, s'en moquait. Tout ce qu'il voulait, c'était ça, une relation intime avec lui. Son corps en avait besoin et le réclamait. Le classique métro boulot dodo, qu'il n'avait pas vraiment connu au fond, était devenu le boulot - Emmanuel - dodo. Il n'avait plus de nouvelles de Stéphane en dehors du travail et avait délaissé sa famille. "Pas le temps", avait-il répondu vite fait à sa mère qui avait tenté de le joindre plusieurs fois la semaine dernière.

Oui, Gabriel répondait au doigt et à l'oeil à Emmanuel. Tout était bon pour lui faire plaisir. Ils ne se parlaient pas tant que çà, ils ne faisaient qu'assouvir leurs désirs. Dehors, le pays était aux portes du chaos, les extrêmes n'avaient jamais été aussi proches du pouvoir et les deux hommes se retrouvaient, intimes, dans les recoins de l'antre du pouvoir.