Chapitre 3

41 6 20
                                    

Je suis seul, au milieu de l'océan. Les vagues s'agites autour de moi et le bateaux chavire. En regardant de plus près, je vois mon père à la bar...

-------------------------------------------------------------

- Papa ! hurlai-je en le reconnaissant tout de suite.

Il ne me répondit pas. Je m'avance vers lui, mais un vent puissant venu de nulle part me repousse. Les larmes dévalaient sur mes joues.

- Papa... Aide-moi, je t'en supplie ! sanglotai-je.

Il ne me regardait même pas, ses yeux fixés sur les vagues qui devenaient de plus en plus grosses. Une submergea le pont, m'emportant avec elle. Le vide se déroba sous moi et je fus engloutie par les eaux...

- Eh bien, tu es fascinante...

Je me réveille en sursaut, en sueur, les joues encore trempées de larmes.

- Hé, ça va ? dit Kenwey en s'approchant de moi.

Je ne le regarde pas, tentant vainement de reprendre ma respiration. Ma vue se trouble et un sanglot s'échappe de mes lèvres.

- Yuna... Yuna, regarde-moi. Tu n'es plus là-bas.

Je lève la tête vers lui, me concentrant sur ses yeux, et calme doucement ma respiration.

- Voilà, c'est ça... Ce n'est rien, tu es réveillée...

Je souffle un coup et baisse la tête.

- Je... je suis désolée... dis-je, encore troublée.

- Ce n'est rien, tu m'as fait un peu peur, à vrai dire.

Je lève la tête vers lui, confuse.

- C'est vrai que d'habitude, j'entends les femmes crier autrement que si elles mouraient, dit-il en rigolant.
Non mais dites-moi que je rêve...

Je lève les yeux au ciel.

- Que faisons-nous aujourd'hui, "Capitaine" ?

Je le vois sourire.

- Tu peux aller sur le pont, il a besoin d'un bon coup de ménage... répond-il.

Je le fusille du regard.

- Il n'y a pas marqué "femme de ménage" sur mon front !

- Non, il y a marqué "femme" tout court.
Je vais lui couper les couilles, à celui-là...

Je me lève et pars vers le pont en le bousculant.

- La serpillière t'attend sous l'escalier ! s'écrit-il depuis ma cabine.

J'arrive dehors, le soleil est déjà bien haut dans le ciel, l'océan s'étend à perte de vue. J'attrape ce qu'il me faut et commence à nettoyer le pont. Je ne fais plus attention à ce qui se passe autour de moi, mais je reste tout de même sur mes gardes. Et j'ai bien fait puisque j'entends le bruit caractéristique d'une épée tirée de son fourreau. Un coup s'apprête à m'être porté, mais je me retourne avec le balai dans la main. La lame heurte le bois et mes yeux se lèvent vers ceux de mon agresseur que je reconnais immédiatement.

- Toi...

- Bah alors, la noble, on a changé de camp ?

Cet homme, c'est celui qui a tenté de me jeter par-dessus bord hier... Il me fait face et, encore une fois, j'étais désavantagée.

Je le repousse à l'aide du manche et le place devant moi pour me défendre.

- Une femme sur un bateau, non mais quelle idée...
Pire que l'autre blond, celui-là...

L'amour Au Grés Des Vagues... [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant