Chapitre 10

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Tu peux toujours courir... répondis-je du tac au tac.
Qui c'est qui c'est mis dans la merde... c'est bibi !

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Mon épée dégainée, l'un des deux hommes s'approche de moi et lève sa lame vers le ciel. Je me positionne pour riposter et me placer derrière lui.

- Très mauvaise initiative, ma belle... dit le deuxième homme qui s'approche par derrière.

Je reste sur mes gardes et jette un coup d'œil à leur victime. Elle semble assommée, adossée contre un des murs de la ruelle. Un nouveau coup m'est porté, et je riposte une seconde fois. Le tintement des épées résonne dans la ruelle tandis que les hommes m'attaquent à tour de rôle. Pas très futfut...

Je porte un coup fatal à la jambe de l'un des assaillants. L'autre se retire, laissant son acolyte blessé sur place. Je m'approche de l'homme pour lui parler, mais il me lance un poignard qui me frôle la joue et la coupe légèrement. Je décide donc de le laisser à son sort. Je me tourne vers la jeune femme qui est à nouveau consciente.

- Ne vous en faites pas, tout est terminé...

Je range mon épée et m'approche d'elle pour détacher son bâillon. Quand je retire le scotch, elle semble respirer comme si elle venait de recevoir une bouffée d'oxygène. Elle me saute dans les bras et murmure des remerciements.

- Que vous est-il arrivé ? demandai-je.

La jeune femme, encore sanglotante, ne me répond pas. Je tente alors une autre approche.

- Où habitez-vous ? Je vais vous raccompagner...

Cette fois-ci, elle réagit, se redresse et hoche la tête. Je remarque alors un détail qui m'avait échappé jusque-là.
C'est trop mignon !!!

- Ils ne vous ont pas frappée, rassurez-moi...

Elle hoche la tête négativement. Rassurée, je l'aide à se relever en prenant garde à ne pas toucher son ventre.

- Ça va, ne vous en faites pas. Vous êtes beaucoup plus douce que ces brutes.

Je souris, contente de la voir sourire. Elle a de très beaux yeux bleus et des cheveux longs et bruns. Elle paraît un peu rondelette, mais c'est sûrement dû à la grossesse.

Nous sortons de la ruelle et traversons la ville. La jeune femme semble savoir où aller, donc je la suis. Mon regard se perd dans le paysage : ces belles maisons, le large de l'océan qui s'étend à perte de vue... J'aime vraiment beaucoup cette ville. Sur le chemin, un visage que je connais particulièrement apparaît devant moi.

- Je peux savoir où tu étais ?!
Non mais il se prend pour mon père ?

- Écoute-moi bien, le blond, ce n'est pas parce que ta couleur de cheveux ne laisse pas passer les informations qu'il ne faut pas les écouter. Je suis majeure et vaccinée, je fais ce que je veux !

Il semble surpris par ma réaction, et à vrai dire, moi aussi...

- T'as tes...
Termine ta phrase et je t'étripe...

Comme s'il lisait dans mes pensées, il lève les mains en signe de capitulation. Puis je vois son regard se poser sur la jeune femme.

- Dorrotta ! s'écrie-t-il.

Cette dernière lui saute dessus, et je le vois la serrer dans ses bras. Un drôle de sentiment m'envahit ; mon cœur se serre et ma respiration devient douloureuse.
C'est quoi ça...

L'amour Au Grés Des Vagues... [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant