Chapitre 1 : Annabeth

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Aujourd'hui, elle partait en vacances avec Nico, son meilleur ami. Ces vacances étaient destinées à se reposer, mais surtout à changer les idées de son ami. Il avait récemment fait une grosse dépression, causée par des gens malveillants. Elle avait décidée que, pour une fois, ils partiraient ensemble pour les vacances d'été. Ça ne pourrait que lui être bénéfique.

L'avion partait à 15 heures, et Annabeth se mit en route vers la maison de Nico pour aller le récupérer en voiture. Depuis l'altercation avec les imbéciles, il n'était plus le même : il ne sortait plus, ne rigolait que par miracle et repoussait ses amis. Tous, sauf elle, bien sûr. Il n'aurait jamais pu. Ils étaient trop proches pour imaginer un jour perdre contact.

Lorsqu'elle se stoppa enfin devant la maison de Nico, elle entra chez lui sans frapper. Il était tout le temps seul chez lui, et ne fermait jamais la porte. Elle monta les escaliers menant à la chambre du noiraud et ouvrit la porte à la volée. Sans grande surprise, elle le trouva dans son lit. Les souvenirs de sa dépression lui remontèrent en tête et elle eut tout à coup beaucoup de peine. Lorsqu'il était allongé comme ça, il était impossible de le sortir, par quelque manière que ce fut.

- Nico, il faut qu'on y aille, on va rater l'avion !

- Je ne veux pas venir, et tu le sais très bien. Je ne veux pas sortir.

- Mais quel est le genre de personne qui n'aime pas la plage ?

- Moi.

- Et bien, tu vas te forcer ! Tu ne peux pas rester ici tout seul tout le temps ! Tu dois venir avec moi. Plus tu t'éloignes de ces gens, mieux tu te sentiras !

- Ça ne changera rien. Je serai obligé de revenir ici après de toutes façons.

- Mais un break ne fait jamais de mal ! Et puis, même si tu n'aimes pas te baigner, tu peux au moins venir admirer l'océan et profiter du soleil. Tu es tout pâle.

- Je n'aime pas le soleil.

- Arrête de faire l'enfant s'il te plaît. Sors de ce lit et viens avec moi ! Ce ne sont plus des vacances si tu ne viens pas avec moi ! Fais un effort, s'il te plaît. Pour moi, au moins.

Il poussa un bruyant soupir pour me montrer qu'il ne le faisait pas de gaieté de cœur, mais il finit par se lever. Sa valise était dans un coin de la chambre, pas du tout prête. Je soupirais à mon tour, tout en l'aidant à faire ses affaires rapidement.

Une quinzaine de minutes plus tard, on était dans ma voiture, direction l'aéroport. Nico ne parla pas beaucoup pendant le trajet, comme à son habitude. Et aussi sûrement parce que je l'avais "obligé" à me suivre.

On trouva nos places - côte à côte - dans l'avion, puis celui-ci décolla une trentaine de minutes plus tard. Nico fit de son mieux pour me tourner le dos et ferma les yeux. On repassera pour l'amabilité. Heureusement, j'avais prévu le coup et je sortis mon livre de mon sac de voyage.

Le trajet fut très rapide, plongée comme je l'étais dans mon livre. J'avais bien remarqué que Nico s'était ennuyé, mais je ne voulais pas faire le premier pas. Il avait choisi de me bouder, il devait se racheter.

C'est en sortant de l'avion qu'il mis un bras autour de mes épaules.

- Bon, d'accord, j'ai été un peu grincheux. Désolé. J'espère qu'on va bien s'amuser, au moins.

- Mais bien sûr ! On est tous les deux, comment veux-tu que l'on s'ennuie ?

- C'est vrai. Tu as raison. Comme toujours.

Je souris. Un compliment de la part de Nico, ça n'arrivait pas tous les jours !

On rejoignit notre appartement, près de la plage. Il appartenait à ma grand-mère maternelle, et elle nous le prêtait gentiment. On posa nos bagages, et je proposais à Nico d'aller immédiatement à la plage. Il râla un peu puis pris son maillot de bain. J'enfilais directement le mien et on prit la direction de la plage, le sourire aux lèvres. S'il décidait de se baigner, je n'échapperai sûrement pas à la bataille d'eau !

La plage était noire de monde mais on réussi malgré tout à trouver un petit carré de sable libre. On posa nos serviettes de plage et en un seul regard, on s'élança tous les deux en courant vers la mer. S'ensuivit une bataille d'eau, au plus grand déplaisir des baigneurs à nos côtés. On finit par regagner la plage, trempés jusqu'au os. On avait même pas pris le temps de retirer nos habits. J'enlevai mon surplus de vêtements pour me retrouver en maillot mouillé tandis que Nico partit se changer dans une cabane de plage. Lorsqu'il revînt, j'avais déjà préparé les raquettes de plage. Après nos nombreux échanges, on décida de rentrer se reposer de cette après-midi bien chargée. Sur le chemin du retour, on acheta deux pizzas. En rentrant, la télé n'attendait que nous, et on s'installa confortablement sur le canapé.

On lança un film et Nico s'endormit rapidement devant. Je n'ai pas tardé à le rejoindre...

Vacances à la plage - SolangeloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant