Les Hunger Games de Clove

Chapitre 4: L'entraînement.

J'entends une cloche horrible et je me réveille en sursaut. Elena me dit:

-C'est des malades les gens ici!

-C'est exactement ce que j'allais dire.

La femme d'hier nous dit que nous avons dix minutes pour nous préparer et qu'elle nous attends devant le réfectoire. Je m'habille en vitesse et attends Elena. Elle passe son temps à se regarder dans le miroir.

-Hé on a que dix minutes grouille toi merde!

Elle finit par abandonner sa contemplation oh combien inintéressante d'elle même et me rejoint. On prends un petit déjeuner et la femme dont je ne connais toujours pas le prénom nous emmène directement en salle d'entraînement.

En arrivant on tombe sur une autres classe plus grande.

-C'est des troisièmes année. Ne faites pas attention à eux et concentrez vous sur vous même. Nous dit la femme.

Une instructice nous prends en charge et nous explique certaines choses. Elle nous demande ensuite si on a des talents pour telle ou telle chose. Elena est forte au tir à l'arc apparemment. Quand vient mon tour j'etais dans les nuages.

- Et toi Clove c'est quoi ton talent?

-Moi?  Heu... le lance de couteau.

Mon hésitation me vaux quelques ricanements. Je rougis.

-Bien alors pour commencer ce matin vous allez chacun vous entraîner sur la chose que vous savez faire. Je passerai vous voir chacun votre tour pour voir où vous en êtes.

J'aime bien mon instructice. Déjà elle a une jolie voie comparé à mon ancienne prof.

Le repère le stand de couteaux un peu plus loin et me dirige vers celui ci.
Une ombre surgit de nulle part me bouche la vue. Je relève la tête et tombe nez à nez avec un garçon de troisième année. Il est blond avec des yeux d'un bleu éclatant. Il est magnifique. Soudain il me parle.

-Dis moi tu vas où comme ca?

Malgré ses treize ans il a déjà une voix grave. Je fais celle qui n'a pas remarquée son sourire sarcastique et lui montre le stand de couteaux.

-Qu'est ce que tu crois savoir faire hein? T'es petite et chetive. Je suis sur que ta peur de ton père!

C'est alors que je remarque une bande de garçons du même âge que celui qui me parle, qui se mettent à rire. Toutes les personnes présentes dans la pièce se tourne vers nous mais personne ne dit rien. Un silence de mort s'est installé. Les joues deviennent cramoisies et je me rappelle les couteaux que j'avais amenés de chez moi. Ce matin je les avaient mis dans ma poche.
D'un geste rapide je les empoignent et les lancent tour a tour.

Quand ma colère retombe je remarque que tout le monde y compris les instructeurs et monsieur muscle, regardent a tour de rôle moi et quelque chose qui se trouve derrière moi. Je tourne la tête et découvre le garçon de tout à l'heure cole contre le mur avec plusieurs couteaux plantés dans le mur l'entourant.
Ce que je lu dans les yeux du garçon fut quelque chose que je n'avais jamais lu dans les yeux de personnes de toute ma vie à mon égard.

Pour la première fois de ma vie quelqu'un me regardais avec respect.