Les Hunger Games de Clove

Chapitre 3: Le Centre Carrière

Ce matin c'est LE matin. Je quitte la maison que je ne reverrai que le week-end. C'est pas plus mal après tout.
Ma soeur est venue hier pour me féliciter. Autant dire que ma dernière soirée en semaine dans cette maison a complètement été gâchée.

Je termine de préparer mes affaires puis je descends. Mon père, ma mere, ma soeur et mon frère m'attendent dans la voiture. Je dis au revoir à la maison avant de sortir.

Dans la voiture personne ne parle. Ca en devient inquiétant. Quand le Centre est en vu je ne peux empêcher mon coeur de battre plus vite. On descend de la voiture et on se dirige vers l'entrée. Un homme nous accueil. Il est taillé comme un roc et fait trois têtes de plus que moi. Après plusieurs minutes de discution, mes parents m'embrassent, Hugo se met à pleurer -génial - et ma soeur n'arrête pas de me répéter:

-T es la meilleure et tu sais pourquoi. Parce que tes ma soeur.

Autrement dit qu'elle se complimente elle même.

Ma famille s'en va et je me retrouve seule avec ma valise et le monsieur muscle qui me toise comme si j'etais quelque chose d'insignifiant. Ça a la don de m'agacer royalement.

- Comment tu t'appelles petite?

-Clove.

- Et bien Clove j'espère que tu sais faire quelque chose parce que là...

Il ne termine pas sa phrase. Il éclate d'un rire tonitruant qui résonne dans cet endroit sombre. Mais moi j'ai très bien compris le message. Il me croit incapable. Le rouge me monte aux joues et je réplique d'une voix ferme et pleine de colère:

- Je sais lancer des couteaux. Jamais je ne rate ma cible.

Il s'arrête de rire d'un coup et me regarde en plissant les yeux.

-Nous verrons cela.

Il m'empoigne part le bras et me ramene dans un groupe de mon âge. On nous conduis aux dortoirs puis une femme toute aussi sûre d'elle que monsieur muscle vient nous chercher. Elle nous accompagne dans le réfectoire. Un brouhaha sort de la pièce. Dès que nous entrons, le silence se fait. Il y a une sorte d'estrade où on nous place l'un à côté de l'autre. La femme qui s'appelle Cécilia fait une sorte de discourt que je n'écoute pas. Elle finit par dire nos noms et informe que l'entraînement commencera demain. Ensuite elle nous ordonne d'aller manger et d'aller nous coucher pour être en forme.

Je m'installe à une table où il n'y a personne. Une fille blonde me rejoint et bizarrement j'apprécie sa compagnie. Nous nous mettons à parler et à la fin du repas elle est devenu mon amie. Elle s'appelle Elena. J'ai toujours adorée ce prénom.

A la fin du repas on nous fait sortir les premiers et on nous mennent aux dortoirs.

Avant de m'endormir je pense à une chose.
Mon père et sa gentillesse me manque. Ma mère qui n'a jamais été cool avec moi manque. Les braillements de mon petit frère me manque aussi. Même ma soeur me manque.
Je m'endors sur ses pensées.