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Après quelques jours...

Pdv Zane

Zane descend les escaliers lentement, chaque pas résonnant comme un coup de tonnerre dans la villa silencieuse.

La fureur bouillonnait en lui, une rage froide et brûlante à la fois.

Adriano... cet homme avait violé et tué la meilleure amie de Caterina, et avait osé poser ses mains sur elle, la fille dont il était obsédé.

Les pensées de ce qu'il pourrait lui faire tournaient en boucle dans sa tête, alimentant sa colère.

En bas, Adriano était ligoté à une chaise, des ecchymoses marquant son visage là où Zane l'avait déjà frappé.

Sylvia, cette femme qui aurait dû être sa mère à lui au lieu de cet enfoiré, était également captive.

Mais Zane savait qu'elle n'était rien de plus qu'une lâche qui avait fui sa famille il y a des années.

Zane se planta devant Adriano, ses yeux brillant d'une rage froide.

Zane : Tu as osé toucher à Caterina. Tu as osé la terroriser et tuer Emilia.

Adriano leva les yeux, défiant, mais Zane vit la peur y briller.

Adriano : Je ne savais pas qu'elle comptait tant pour toi.

Zane le frappa, son poing s'écrasant contre la mâchoire d'Adriano avec un craquement satisfaisant.

Zane : Tu ne savais pas ? Eh bien, maintenant tu sais.

Adriano grimaça de douleur mais parvint à sourire d'un air suffisant.

Zane : Peut-être que je devrais te remercier. Sans toi, je n'aurais jamais su à quel point elle était importante.

Adriano : Mais... jamais votre amour ne sera réciproque. Elle n'aimera pas un monstre.

Zane serra les poings, ses muscles tendus par la rage. Mais il savait qu'il devait garder son calme. La vengeance était un plat qui se mange froid.

Sylvia : Zane, arrête. Ne le tue pas je t'en supplie ! I-il... il est cher à mon cœur.

Zane se tourna lentement vers Sylvia, ses yeux la transperçant.

Zane : Toi... tu oses encore parler pour lui ? Après tout ce qu'il a fait ?

Sylvia : Je l'ai élevé comme mon fils. Il n'est pas parfait, mais il mérite une seconde chance.

Zane rit, un rire amer et sans joie.

Sylvia : Il n'a pas tué quelqu'un de cher à ton cœur, ce n'est que l'amie de Caterina. Et puis, il n'a pas vraiment agressé Caterina, non ?

Zane : Tu peux la fermer ? Tu n'apportes rien de nouveau.

Sylvia : Même avec toutes les erreurs qu'il a commises, il est sûrement mieux que toi.

Zane : Je suis ton vrai fils. Celui que tu as abandonné. Et que tu as privé de ta présence.

Sylvia baissa les yeux, incapable de soutenir le regard de Zane.

Sylvia : Je... je ne savais pas quoi faire. J'étais jeune et effrayée.

Zane : Et tu penses que cela justifie tout ? Que cela excuse ce que tu as fait ?

Zane n'avait pas attaché Sylvia contre la chaise et elle tenta de s'approcher de lui, mais il recula, dégoûté.

Zane : Ne me touche pas. Tu ne vaux pas mieux qu'Adriano. Vous êtes tous les deux des lâches.

Adriano : Zane, écoute. On peut trouver un accord... je peux travailler pour toi, t'obéir... mais ne me tue pas !

Zane le fixa, ses yeux devenant des fentes glaciales.

Zane : Et pourquoi est-ce que j'accepterais cela ?

Adriano : Parce que je sais des choses. Des choses qui pourraient t'être utiles.

Zane considéra Adriano pendant un long moment. Il savait que cet homme était prêt à tout pour sauver sa peau. Mais peut-être pouvait-il effectivement tirer quelque chose de lui.

Zane : Tu parleras. Mais pas maintenant.

Sylvia : Laisse-nous partir !

Zane : Non.

Sylvia : Tu n'es qu'un monstre...

Zane entendit sa mère chuchoter ces derniers mots qui ne le dérangeaient pas. De toute façon, elle disait la vérité.

Il se tourna vers Thomas, qui attendait patiemment près de la porte.

Zane : Thomas, emmène-le. Assure-toi qu'il ne puisse pas s'échapper.

Thomas hocha la tête, attrapant Adriano par le bras et le traînant hors de la pièce.

Zane se tourna alors vers Sylvia, sa voix se faisant plus douce mais tout aussi tranchante.

Zane : Sylvia, tu vas rester ici et réfléchir.

Sylvia éclata en sanglots, mais Zane resta impassible.

Zane : Je ne sais pas si je pourrai un jour te pardonner. Mais pour l'instant, tu n'es rien pour moi. Avoir une mère ne m'intéresse plus.

𝓒𝓪𝓽𝓮𝓻𝓲𝓷𝓪 | Original Où les histoires vivent. Découvrez maintenant