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Après-midi
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Pdv Emilia
Quelqu'un toque à la porte.
Mon sang se glace.
Adriano : C'est moi, le nouveau voisin.
J'ouvre malgré l'étrange sentiment de méfiance.
Adriano : Détends-toi...
Il entre et inspecte les lieux.
Emilia : Que veux-tu ?
Adriano : Drôle de façon de parler à quelqu'un qu'on ne connaît pas... pourquoi cette agressivité ?
Emilia : Juste une simple question.
Il s'approche trop près et claque la porte d'entrée derrière moi.
Emilia : Tu es un mafieux.
Adriano : Et ?
Emilia : Comment tu connais tante Sylvia ?
Adriano : Longue histoire... mais tu sembles beaucoup trop effrayée de moi, pourquoi ?
Je reste silencieuse.
Adriano : Elle a voulu fuir sa famille et je l'ai protégée.
Emilia : Qui est sa famille ?
Adriano : Arrête ton interrogatoire...
Emilia : Sors de chez moi.
Adriano : Je viens d'arriver... ne veux-tu pas faire ton travail ? DiAngelo m'a beaucoup parlé de toi...
Je le gifle et il me prend la main et appuie si fort que je hurle de douleur.
Adriano : Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, comment va-t-il ?
Emilia : Mal.
Il rigole comme un fou.
Adriano : Sûrement parce que tu n'as pas pu le satisfaire au lit... il est trop vieux pour toi. Laisse-moi m'amuser.
Il me prend par les cheveux et j'essaie de l'empêcher mais j'échoue.
Emilia : Tante Sylvia ! Aidez-moi !
Il met sa main sur ma bouche.
Adriano : Elle dort profondément.
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Pdv Caterina
Je viens de finir de manger.
Caterina : Je veux me promener dehors.
Julia : C'est interdit. Tu le sais pourtant.
Caterina : Je veux parler avec le chef.
Julia : Mais...
Caterina : Maintenant, s'il te plaît.
Elle me guide vers lui.
Il était en train de nettoyer son arme.
Je regarde le Glock sur la table basse et mon cœur bat plus vite.
???: La vue d'une arme t'impressionne.
Caterina : N-non...
???: Pourquoi tu es venue ? Tu as pris ta décision ?
Caterina : Pas encore. Je suis venue parce que je voulais me promener dehors.
???: Hors de question.
Caterina : M-mais...
???: Non.
Caterina : V-vous pouvez m'accompagner. S'il vous plaît...
Il me regarde longtemps avant d'accepter.
Je sens l'excitation monter en marchant dans le jardin de la villa.
Nous étions seuls et je saisis l'occasion pour bien respirer le parfum des fleurs.
Caterina : Je ne peux pas franchir les barrières de la villa, donc je ne peux pas fuir. Détendez-vous.
???: Je m'en fous. De toute façon, je te trouverai.
Je sens mon visage brûler.
Caterina : Vous aimez les plantes... ça se voit.
???: Ma mère les aimait.
Caterina : Je ne veux pas ouvrir de douloureux souvenirs, mais est-elle décédée ?
???: Je ne sais pas. Je ne considère pas ça comme douloureux. Chacun décide de sa vie et elle a décidé de partir.
Je reste silencieuse.
Je fixe la rose rouge en me remémorant quelque chose.
Caterina : Hmm. Vous ne m'avez toujours pas dit votre nom.
???: Pas nécessaire.
Caterina : Pourtant, j'ai le droit de savoir le nom de l'homme que je vais probablement épouser, non ?
Il s'approche et touche la rose que j'admirais.
Il enfonce sa paume de la main dans les épines et je grimace en voyant son sang couler.
Sans hésiter, j'essaye d'éloigner sa main.
Mais il m'en empêche en s'approchant toujours plus.
???: Pourquoi tu fais ça ?
Caterina : Vous vous êtes blessé intentionnellement...
???: Exact. Donc n'éloigne pas ma main.
Caterina : Ça ne fait pas mal ?
???: J'ai l'habitude... chaque rose contient des épines, et celle-là, elle est si belle, tu ne trouves pas ?
Il regarde mes lèvres et je me fige.
Son regard me bouleverse profondément et je perds l'équilibre.
???: Quoi ? Tu as pourtant bien mangé cette fois-ci, non ?
Caterina : Oui, oui...
Il ricane et sort mon bandeau que je n'ai pas pu récupérer.
Il le place sur la paume de sa main et il absorbe tout le sang coulé.
Caterina : Garde-le. Je ne le veux plus.
