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Je frappe à la porte, mais personne ne répond.
Bon sang... elle est sûrement partie... Au moment où je tourne les talons, la porte s'ouvre. Une brise glaciale me fait frissonner.
Adriano : Oui ?
C'est qui, lui ?
Caterina : Euh... c'est sûrement une erreur. Je suis désolée.
Il me saisit par le coude.
Adriano : Une demoiselle en détresse ? Je peux t'aider si tu veux.
Je soupire et le repousse.
Caterina : Est-ce que tu connais quelqu'un qui s'appelle Emilia ?
Son visage se ferme soudainement.
Adriano : Elle vivait ici ?
Caterina : Oui.
Adriano : Mhm.
Il me regarde de haut en bas, et je me sens mal à l'aise.
Caterina : Bon alors... je vais partir.
Adriano : Attends !
Je me fige.
Adriano : Entre. Je vais l'appeler pour venir.
Je peux demander a Zane de le faire puisque mon téléphone est avec lui..
Mon esprit me hurle de partir, mais j'entre et remarque que la maison n'a pas changé. Je m'assois sur le canapé.
Caterina : Elle est partie sans prendre nos photos ?
Adriano : Hein ?
J'avais mis plusieurs photos de nous deux comme souvenirs sur la table basse et sur le mur.
Adriano : Elle... elle était sans doute pressée de partir. Au fait, je m'appelle Adriano.
Je fronce les sourcils. Soudain, je remarque quelque chose qui brille sur la table.
C'est... ce n'est pas mon collier ?!
Je me lève et le prends.
Caterina : Mais ! Ce collier m'appartient !
Il s'approche pour le prendre, mais je m'éloigne de lui.
Adriano : Tu fais une erreur.
Caterina : Non. Il est à moi.
Je sens qu'il s'énerve.
Adriano : Donne-le-moi.
Je m'éloigne encore plus de lui et lance un coup d'œil vers la chambre à coucher. La porte est fermée, mais il y a... des sous-vêtements par terre ?!
Il m'arrache le collier des mains et me saisit par la gorge.
Adriano : Ne fais aucun bruit, connasse.
Il met le collier dans sa poche et me pousse contre le mur. Ma tête heurte le mur, mais j'agis vite et me souviens de l'entraînement avec DiAngelo. J'utilise une technique qu'il m'a enseignée.
Adriano : Ha ! Cette foutue technique ?
Il rigole, et je me retrouve par terre, la tête lourde.
Adriano : Tu connais DiAngelo...
Je me redresse pour garder une distance entre lui et moi.
Caterina : Pas vraiment, non. Il n'est pas la personne que j'ai cru être.
Il rigole, et je regarde à ma gauche, repère un vase et le jette dans sa direction. Il l'évite de justesse, et le vase casse la fenêtre. Adriano fonce vers moi et me pousse sur le canapé.
Caterina : Zane !! À l'aide !
Je hurle de toutes mes forces et tente de le gifler, mais soudain, quelqu'un frappe à la porte. Sérieux ?
Adriano : Qui est ce beau visiteur qui frappe à la porte si gentiment ?
Il s'éloigne de moi et se dirige vers la porte en ajustant ses vêtements. Il n'a pas le temps d'ouvrir que la porte s'ouvre d'elle-même, le faisant tomber à la renverse.
Adriano : Enfoiré !
Je soupire de soulagement en voyant Zane. Ma main brûle, et je remarque une plaie dans ma paume.
Mais je l'ignore et me concentre sur le combat entre lui et Zane.
Adriano essaye de récupérer son arme de sa ceinture, accrochée non loin, mais Zane lui tord le bras.
Nous entendons un craquement, et il hurle de douleur.
Il lui a cassé la main !
Adriano : Je vais te montrer, sale bâtard !
Zane lui donne un coup de pied.
Zane : Un vrai homme n'agresse pas une femme de cette façon.
Je reste debout, comme paralysée. Quand nos regards se croisent, je sens mon cœur s'accélérer et une drôle de sensation dans mon ventre.
Caterina : C-c'est bon... je veux voir si Emilia est dans la chambre.
Zane me laisse passer, et j'essaye d'ouvrir la porte de la chambre, mais elle est verrouillée.
Adriano : Vous n'avez pas le droit ! C'est MA maison a présent !
Caterina : La ferme ! Où sont les clés ?
Adriano : Je paye le loyer ! Donc maintenant, c'est chez moi ! Et vous allez sortir d'ici, morts ou vivants !
Il prend une batte de baseball et fonce vers nous. Le passage vers la chambre est sombre et étroit, donc nous n'avons pas le temps d'esquiver.
Mais Zane bloque la batte sans effort et la jette loin. Il le pousse par terre et sort son Glock.
Je ferme les yeux. J'entends le son de plusieurs tirs et des cris.
Caterina : I-il est mort ?
Zane : Non.