26 mars 2011, Detroit :
Le duo avait déjà commencé le plan, Alex était dans l'appartement et Alia était dehors, dans un parc ou le réseau de trafiquants fait ces activités. Cela faisait déjà deux bonnes heures qu'elle était dehors, et elle avait pu faire quelques petites courses, ce qui avait fait un peu le tour du quartier. Quelques petits sportifs avaient déjà commencé à venir. Il y avait bien évidemment une récompense si quelqu'un gagnait contre elle, ce qui attirait les gens. Le GPS n'avait pas encore été mis dans le bras d'Alia car elle ne l'avait pas encore reçu, il devait arriver demain matin.
Alia :
En vrai, ces petites courses sont assez sympas, malheureusement je ne peux pas fumer et ça m'irrite. J'entends Alex me dire dans l'oreille de tenir sans fumer jusqu'à la fin de l'après-midi. Super la blague ! C'est plus facile à dire qu'à faire quand on fume comme je le fais. Je continue les courses et de plus en plus de personnes arrivent pour me défier. Heureusement que mes années d'entraînement à l'agence paient, vaut mieux être polyvalente que de pratiquer qu'un seul sport.
– Salut, ça serait possible de courir contre toi ?
Je tourne mon regard vers la personne, c'est un homme d'une vingtaine d'années environ. Il a au moins une tête de plus que moi et ses mèches de cheveux bruns cachent un peu ses yeux bleu azur.
– Oui, bien sûr.
Je me lève de ma chaise et me mets au point de départ, il fait de même et le top est donné par mon téléphone. Sans étonnement, je gagne avec 1-2 mètres d'avance, je souffle un bon coup et bois une gorgée d'eau. C'est quand même la quinzième course minimum que je cours, à force ça fatigue un peu mais pour l'instant ça va. L'homme se rapproche de moi en souriant.
– T'es sacrément forte, je suis étonné d'avoir perdu, je suis le deuxième meilleur de mon groupe d'amis pourtant, vraiment félicitations.
Je le regarde et souris, ce n'était pas un sourire voulu mais il fallait que je garde ma petite couverture.
– Merci du compliment, tu cours bien aussi.
Il me sourit et commence à s'en aller.
– À la prochaine !
Il se retourne et part, je le regarde partir et me rassois. À la prochaine ? Je pense que ça a dû sortir tout seul. Je ferme les yeux quelques secondes et entends quelqu'un parler dans mon oreille.
– Alors comme ça tu sais sourire ?
Je lève les yeux au ciel et regarde s'il n'y a personne.
– Ferme-la, chérie, car c'est pas toi qui souriras ce soir pour aller dormir.
Un rire se fait entendre dans l'oreillette, ce qui me fait froncer les sourcils. Pourquoi elle rigole ?
– Princesse, ne pas sourire à tes côtés serait un crime, même en dormant sur le canapé.
Un long soupir désespéré sort de ma bouche. Quand on ne se bat pas, c'est de la provocation qui prend place, et même parfois cela se déteint dans nos engueulades. Elle m'énerve et me désespère en même temps, mais ce petit jeu m'amuse d'un côté. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que sans le vouloir, je m'ouvre un peu plus à elle même si principalement c'est pour l'insulter.
Je regarde l'heure et prends mon sandwich préparé par Alex. J'ai remarqué qu'elle aime bien cuisiner, et cela se reflète sur sa cuisine. C'est difficile de l'admettre, mais ses plats sont vraiment pas mal.
– Bon appétit, princesse.
– Ouais, ouais, merci, toi aussi.
Je lève les yeux au ciel et commence à manger. Je ne la comprends vraiment pas. On n'a jamais été proches, pourquoi une mission devrait changer ça ? Je n'ai pas envie qu'elle se rapproche de moi... Je termine mon sandwich au bout d'une trentaine de minutes, j'avais pris un peu de temps pour souffler un bon coup et m'hydrater en même temps. La journée passe et j'ai fait quelques courses l'après-midi. Je plie toutes mes affaires et commence à partir vers l'hôtel. Il est environ 18h30, et le froid commence à se faire ressentir.
VOUS LISEZ
The Titanium Agent
ActionAlia Ferrand Jeune femme refermer et absorber par le travail d'espionne ne fait pas attention à elle et aux autres. Alex Mart Jeune femme ouverte d'esprit qui adore s'amuser et qui profite de la vie comme si c'était sont dernier jour. Les deux c...