Chapitre 7: C'est la merde !

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27 mars 2011, ??? :

La nuit était passée et Alex surveillait le GPS implanté dans le bras d'Alia, ce qui était pratique étant donné que cela mesurait aussi son rythme cardiaque, pouvant informer Alex d'un quelconque problème. Et pour l'instant, cela montrait qu'elle était encore endormie.

Alia :

(Quelques heures plus tard)

Je me réveille difficilement, un énorme mal de tête présent. J'ouvre les yeux lentement et regarde autour de moi. Je suis dans une pièce où les fenêtres sont barricadées et dont le sol est assez poussiéreux. Je me redresse en observant que je suis sur un lit d'une place avec un matelas. J'essaie de me lever, mais je sens quelque chose m'en empêcher. Je regarde au niveau de mon poignet et vois des menottes.

– Et merde ! pense-je en soupirant. Heureusement que j'ai plus d'un tour dans mon sac. Je regarde les menottes et mets un énorme chassé avec mon pied, serre les dents car cela me fait un mal de chien au poignet, mais les menottes lâchent, ce qui est le plus important. Je m'approche de la porte et entends des voix approcher. Je me remets sur le lit et fais semblant d'être encore menottée. La porte s'ouvre dans un fracas.

– Elle est toujours pas réveillée celle-là ?

Sa voix est assez imposante mais rien de particulier. Je sens quelqu'un s'approcher et me fixer. Je ne bouge pas d'un pouce, il ne faut pas qu'ils remarquent que je suis consciente.

– Apparemment non. Faut qu'on lui fasse des examens cet après-midi de toute façon et si elle est pas réveillée, on la traînera, ce n'est pas un problème.

Cette fois-ci, c'est un autre homme qui a parlé, il a la voix assez rauque, on aurait dit qu'il est né avec une clope dans les cordes vocales, flippant...

– Bon, partons, on va pas passer notre journée ici... Surtout qu'on n'a même pas le droit de s'amuser un peu, on ne doit pas abîmer la marchandise.

Un soupir se fait entendre.

– Oui, dommage, on risque quand même d'avoir un gros pactole, ça arrange les choses.

Je les sens s'écarter de moi et leurs voix reculer. J'entends la porte s'ouvrir et se refermer. J'attends une bonne minute au cas où et ouvre les yeux en me levant.

– Bon, c'est parti pour la phase 2 : voler les informations dans le bureau du patron, marmonne-je en m'approchant de la porte.

Je prends toutes les précautions et sors. Le couloir est désert, c'est assez propre mais sans plus. Je me déplace furtivement. À ce que j'ai remarqué, là où je suis, c'est la partie des chambres. Il faut que je bouge. Je me promène en esquivant le plus de monde possible et tombe sur un endroit assez différent du bâtiment d'où je viens. Tout est blanc et propre, on dirait un hôpital. Je m'engage dans le couloir et vois des salles avec une vitre qui donne à l'intérieur. Je regarde par l'une des vitres discrètement et reste choquée sur le moment en me recachant. C'est un corps, vidé de ses organes... Faut vraiment que je fasse gaffe... J'ai entendu dire qu'ils vendaient aussi les femmes pour devenir des esclaves envers les hommes riches en cas de non-compatibilité avec les tests...

Je soupire un bon coup et continue mon aventure dans les différents couloirs. À un moment, j'arrive dans un énorme couloir rempli d'une dizaine de personnes. Et merde, comment je fais ? Je remarque une alarme incendie et réfléchis. Si je l'enclenche, tout le monde part, mais ils sauront que je ne suis plus là... En espérant qu'Alex soit déjà en route, ça fait déjà deux bonnes heures que je tourne dans ce repaire de merde... J'enclenche l'alarme d'un coup de poing et me planque dans un placard à balais. J'attends une trentaine de secondes et ressors discrètement. Je vois le chemin libre et souris en courant discrètement vers l'énorme porte au bout du couloir. Je l'ouvre discrètement et entends d'un seul coup une alarme.

The Titanium AgentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant