Retour en 2005.
Mikey: C'est le même porte bonheur qu'elle avait sur elle. Si je Suis encore en vie c'est à cause d'elle! Si l'un d'entre nous tombe les autres vont à son secours chacun devait prendre soin des autres c'était la raison d'être de notre gang!
Takashi: Mikey! Elle respire encore! Elle est pas morte on as encore une chance de la sauver! Alors laisse tomber Kazutora si elle est vraiment la personne la plus importante pour toi et emmène la à l'hôpital!
Les sirènes de police ce font entendre. Draken prend Baji pour l'emmener à l'hôpital.
Kazutora: Je reste ici, parté ne vous inquiété pas. Tout ça au fond c'est de ma faute! C'est donc à moi de régler les choses.
Mikey: Entendu.
Il prend sa petite sœur qui respire avec difficultés dans ses bras.
Mikey: Meurs pas j'ai besoin de toi, reste avec moi je t'en supplie.
Il pleurait.
Kazutora: Mikey je ne peux pas te demander de me pardonner ni pour ce que j'ai fait à Shinichiro ni pour Ayana et Baji. Je dois désormais vivre avec ce fardeaux.
Mikey ne répond pas et s'empresse de s'en aller, il l'apporte à l'hôpital les médecins la prennent en charge en urgence. Baji aussi à été pris en charge
Mikey: Kenni-chou si jamais elle meurt je...
Draken: Y as pas de "si elle meurt" elle vas survivre!
Mikey: Elle est tout ce qui compte pour moi, je veux pas la perdre.
Tout à coup les médecins arrive.
Médecin: Elle est est entre la vie et la mort, pour l'instant son état semble stable, elle est dans le comas. Il est difficile de savoir quand elle vas se réveiller et si cela arrivera un jour. Vous pouvez aller lui rendre visite. Bonne journée.
Manjiro Sano marchait de long en large dans la petite chambre d'hôpital, ses pensées tourbillonnant dans un tourbillon d'anxiété et d'inquiétude. Chaque tic-tac de l'horloge semblait marquer une éternité alors qu'il attendait, impuissant, des nouvelles de sa sœur Ayana. Leurs vies avaient toujours été entrelacées. Ayana était plus qu'une sœur pour Manjiro ; elle était son roc, sa confidente et sa meilleure amie. Maintenant, la voir si pâle et si fragile dans ce lit d'hôpital, branchée à des machines qui semblaient pulser au rythme de son propre cœur brisé, était une torture indescriptible pour Manjiro.
Il se souvenait de leur enfance, des après-midi passés à jouer dans le jardin familial, à construire des forts avec des draps et à rire jusqu'à ce que leurs ventres fassent mal. Ils avaient grandi dans une famille aimante mais modeste, où les liens familiaux étaient sacrés. Ayana avait toujours été celle qui apaisait les tempêtes de leur jeunesse, une présence apaisante même lorsque le monde extérieur semblait se déchaîner. Maintenant, voir son visage si paisible mais si fragile, cela brisait Manjiro de l'intérieur.
Les médecins avaient été clairs : Ayana était entre la vie et la mort. Un accident grave, dont les détails exacts semblaient flous même pour les autorités médicales, l'avait laissée dans un coma profond. Les jours s'étaient écoulés depuis l'accident, et chaque jour avait apporté une nouvelle vague d'incertitude et d'angoisse. Manjiro était submergé par la culpabilité et le désespoir. Aurait-il pu faire quelque chose pour éviter cela ? Aurait-il dû être là pour elle quand elle avait besoin de lui ? Ces questions le hantaient jour et nuit, mélangeant sa tristesse à une colère sourde envers lui-même.
Pendant les heures silencieuses de la nuit, lorsque les murmures de l'hôpital semblaient s'atténuer, Manjiro s'asseyait près du lit d'Ayana. Il lui parlait doucement, comme s'il pouvait chasser les ombres qui menaçaient de l'emporter. Il se rappelait à elle les moments heureux, les souvenirs partagés qui semblaient si lointains maintenant.
L'attente était une torture émotionnelle. Chaque fois que le téléphone sonnait, Manjiro sentait son cœur se serrer dans un mélange de terreur et d'espoir. Chaque nouveau rapport des médecins était un coup de poing dans le ventre, l'amenant à retenir son souffle jusqu'à ce qu'il entende les mots qu'il redoutait le plus. Chaque petit signe de progrès était un rayon de lumière dans l'obscurité, une lueur d'espoir fragile qu'il s'efforçait de protéger et de nourrir.
Les heures se transformaient en jours, et chaque jour apportait son lot de luttes et de décisions difficiles. La famille et les amis se relayaient pour apporter leur soutien à Manjiro, mais il se sentait souvent seul dans sa douleur. Il avait du mal à trouver des mots pour exprimer l'ampleur de ses émotions à ceux qui l'entouraient. Comment pourrait-il leur dire que chaque minute sans Ayana lui pesait comme un fardeau insupportable, que son absence remplissait l'air comme un vide béant ?
La vie en dehors de l'hôpital semblait continuer comme d'habitude, mais pour Manjiro, le temps avait cessé de suivre son cours normal. Chaque jour était un combat pour maintenir un semblant de normalité, pour continuer à fonctionner malgré l'angoisse qui le rongeait. Les choses simples de la vie quotidienne semblaient soudainement dénuées de sens et de couleur. Le monde extérieur n'avait plus d'importance tant qu'Ayana ne se réveillait pas, tant qu'elle ne retrouvait pas cette lueur dans ses yeux qui avait toujours été son signe de force.
Les nuits étaient les pires. Dans l'obscurité de sa propre chambre, Manjiro se retrouvait souvent submergé par des cauchemars où il voyait Ayana s'éloigner lentement, hors de portée. Il se réveillait en sursaut, le souffle court, avant de réaliser que la réalité était presque aussi terrifiante. Il aurait tout donné pour échanger sa place avec elle, pour supporter sa douleur à sa place.
Les conversations avec les médecins étaient une danse délicate entre espoir et désespoir. Chaque fois qu'il recevait des nouvelles, Manjiro s'accrochait à chaque mot, analysant chaque inflexion, cherchant des signes d'amélioration même minuscules. Les progrès étaient lents, parfois imperceptibles, mais chaque petit pas en avant était une victoire à savourer, un rappel que l'espoir pouvait parfois fleurir même dans les endroits les plus sombres.
La famille de Manjiro s'était réunie autour d'Ayana, apportant des photos de leur enfance, des souvenirs qui semblaient à la fois lointains et douloureusement proches. Ils partageaient des histoires, se rappelant les moments joyeux et les défis surmontés ensemble. Ces instants de connexion offraient un répit temporaire à la douleur omniprésente qui enveloppait la famille.
Chaque jour, Manjiro faisait face à une bataille intérieure pour rester fort, pour rester présent pour sa sœur. Il se forçait à manger, à dormir, à prendre soin de lui-même, même lorsque chaque fibre de son être hurlait de se perdre dans le tourbillon de l'angoisse. La routine de l'hôpital était à la fois un réconfort et une prison, une toile de fond constante pour ses pensées et ses émotions les plus intenses.
Il y avait des heures où il s'interrogeait sur la justice du monde. Pourquoi Ayana, qui avait toujours été la plus douce et la plus attentionnée d'entre eux, devait-elle subir une telle épreuve ? Pourquoi le destin semblait-il si déterminé à briser ce lien si précieux qui les unissait depuis leur naissance ? Ces questions restaient sans réponse, noyées dans un océan de chagrin et de perplexité.
Les visites des amis d'Ayana et de Manjiro apportaient un peu de lumière dans l'obscurité. Leurs mots de soutien et leur présence silencieuse étaient une bouée de sauvetage dans la tempête émotionnelle qui menaçait de submerger Manjiro à tout moment. Il se rappelait à quel point Ayana était aimée et appréciée par ceux qui la connaissaient, et cela lui apportait un réconfort fragile.
À mesure que les jours s'écoulaient, l'espoir de voir Ayana se réveiller un jour devenait à la fois une bénédiction et une malédiction pour Manjiro. Il s'efforçait de garder une lueur d'espoir, même lorsque les statistiques et les pronostics semblaient sombres. Il se répétait que tant qu'il y avait de la vie, il y avait de l'espoir, mais ses réserves émotionnelles étaient épuisées par la lutte quotidienne pour rester fort.
La nuit où Ayana ouvrit enfin les yeux, après des semaines de lutte silencieuse, fut à la fois un miracle et un soulagement incommensurable pour Manjiro. Il se précipita à son chevet, les larmes inondant ses joues alors qu'il prenait la main d'Ayana dans la sienne. Leur regard se croisa, et dans ce moment de connexion intense, Manjiro sentit un poids immense se soulever de ses épaules. Ayana était revenue à lui, fragile mais vivante, et c'était tout ce qui comptait.
À suivre....
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La petite sœur invincible pas si invincible.
FanfictionAyana Sano petite sœur de Manjiro Sano . (dsl la description est nulle mais pas grave, 🚨les images sur la couverture viens de Pinterest 🚨)