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. . . . . . .

Je reçois un coup de fil ce qui n'arrive pas souvent. Je décroche et suis la voix d'un jeune homme. Enfin, je pense que c'est une voix d'homme.

*-* Bonsoir, c'est bien le numéro de l'oncle de Kevin ?

*-* Oui, c'est bien moi. Mais comment connaissez vous mon neveu ?

*-* Je suis son meilleur ami et il m'a amené vers vous car j'ai besoin d'un service

*-* Et que puis-je faire pour vous aider ? Demandé-je en tirant sur ma cigarette

*-* J'aimerais que vous retrouviez quelqu'un

*-* Avec plaisir. Mais avez au moins une seule information sur cette personne ?

*-* Oui. J'ai son nom et son âge. Ça suffit ?

*-* Largement. Donnez moi un instant que je puisse noter

*-* C'est bon ?

*-* Oui

*-* Alors, elle s'appelle ...

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K E A R A

Une semaine s'est écoulée depuis que Théo et moi nous sommes réconciliés. La vie et la routine habituelle ont ainsi repris leur cours.

Là, je suis à la fac en plein cours d'espagnol. Oui, d'espagnol ! Vous trouverez sans doute ça bizarre parce que c'est bizarre de faire de l'espagnol à l'Université alors que durant tout mon cursus secondaire j'ai appris cette langue. Mais ça fait partie de mon apprentissage vu que je veux voyager et devenir traductrice Français-Anglais-Espagnol d'où la nécessité de faire ce foutu cours.

Je viens de terminer. Je me dirige vers le portail. Il faudrait que je rentre directement et puis, Théo et Emy sont même pas là. Ils n'avaient pas cours aujourd'hui. Une fois devant le portail, je le passe et vire à droite.

Direction Maison

Je vais devoir rentrer à pieds. En plus, je dois faire une escale à l'épicerie. Il n'y a plus de pain.

Soudain, une voiture se gare près de moi, je continue ma route comme si de rien n'était. Et puis, qu'est-ce qui me dit que c'est pour moi qu'elle s'est arrêtée ? Rien

...Mais...

La même voiture continue à me suivre. Ça c'est une évidence. C'est après moi qu'elle en a. Au bout d'une vingtaine de minutes, je craque et me retourne vers ce maudit conducteur. Il va m'entendre !

Je marche toute en colère jusqu'à la portière du co-conducteur avant de l'ouvrir furieusement. Je me courbe pour voir ce connard de conducteur ! Parce que oui, c'est un homme.

Bâtard va,

Je ne peux toujours pas distinguer les traits de son visage. Je m'installe donc et...

...Et merde...

- Moi qui réfléchissais à un moyen de te faire monter. Te voilà qui me rend service. Merci beaucoup. Me lance t-il une lueur de malice dans les yeux.

Je. Suis. Choquée. Oui, c'est ça le mot. Complètement CHOQUÉE !

Face à lui, je ne réagis plus, je reste figée.
Face à lui, les battements de mon cœur accélèrent.
Face à lui, je ne sais pas quoi faire.

Moi qui pensais ne plus jamais le revoir.

K E A R AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant