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- Ben alors t'as perdu ta langue ? Me demande t-il amusé. Pourtant, t'avais l'air hyper remontée quand tu venais.

Je ne répond pas. En faite, je le regarde juste avec ce même air surpris.

- Qu'...qu'est-ce que tu fais ici ? Arrivé-je enfin à lui demander d'une voix à peine audible,

- Bah. Je suis venu te chercher. C'était pas évident ?

- Pourquoi ? Demandé-je bien que je connaisse déjà la réponse.

- Dis moi ? Tu es née stupide ou tu apprends à en devenir une ?

- Ta gueule.
Je réponds par réflexe

- Ben au moins tu l'as retrouvé.

- Quoi ?

- Ta langue.

Je lui fais une belle grimace avec ma langue avant de bien lui faire mon plus beau doigt d'honneur. Je me retourne vers la portière et tente de l'ouvrir mais c'est verrouillé. Quand j'essaye d'y arriver manuellement, il m'agrippe les poignets et me serre contre lui.

- Tu penses aller où comme ça ?

- Ni... Nicolas. Qu'est-ce que tu me veux ?
Je reprend un peu apeuré

Il sent mes cheveux. Puis descend vers mon cou et lâche les poignets pour refermer ses mains sur mon ventre.

- On doit terminer ce qu'on a commencé. Et crois-moi, je compte bien te le faire payer. Me murmure t-il au creux de l'oreille avant de me mordre le cou.

Espèce de connard

Est-ce qu'il sait au moins que ça ne part pas facilement ces machins là ? Putain.

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K Y L E

Je suis chez moi. Il est 20 heures moins cinq. La maison est propre et tout le reste est prêt. Il ne reste que ma petite Amély et tout sera vraiment parfait.

On sonne. Je vais ouvrir et sans surprise, je tombe sur ma copine essoufflée comme d'hab'.

- Bonsoir mon cœur.

- Coucou ma chérie.

Nous nous embrassons et elle entre.

- Alors on commence par quoi ? Me demande t-elle.

- A toi de voir.

- Ah ! S'écrie t-elle. J'ai failli oublier.

Elle sort une sorte d'album de son sac à dos et me le tend. Ses yeux brillent.

- Aujourd'hui ça fait cinq ans.

Je reste muet, ne voyant pas de quoi elle pouvait bien parler, avant que ça ne me revienne.

Ça fait 5 ans que
                        nous sortons ensemble

Je l'enlace fort. Je l'aime tellement. Mais je n'ai pas su la protéger et pour ça, je m'en veux terriblement.

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N I C O L A S

- Vous pouvez prendre congés.
Je lâche ça à l'intention de mon employé avant qu'il ne s'en aille.

Une fois que j'entends la porte claquer, je soupire avant de pousser un juron. Et dire que j'étais à deux doigts de me la faire.

La scène avec Keara me revient.

K E A R AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant