K E A R A

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Je retrouve Emy et Théo au salon. Théo a dormi ici mais Emy n'a pas pu.

Je les salue et nos regards convergent vers le copieux petit déjeuner déposé sur la table.

- Waw. Emy ! C'est toi qui a fait ça ?

- Hum hum

- Mais t'en as de la chance mon petit Théo. T'es sacrément gâté avec une copine comme ça

- Mouais mais comment dire ? On est plus ensemble

Hein ??

Je sens que je ne dois pas insister. Ils m'en parleront quand ils seront prêts. Ils sont déjà assez gênés comme ça.

Pour l'instant, changeons de sujet.

- Bah...je suis désolée. Et si on passait à table ?

- Brillante idée ! S'exclament-ils simultanément

Nous mangeons donc dans une ambiance assez particulière mais pas complètement pourrie. Ensuite, nous avons beaucoup discuté et puis nous avons échangés des cadeaux:

Moi ---Écharpe-----> Théo ---Collier en or---> Emily
                                                                            
      <--Album photo----           <---Pull over---
      de tous nos bons
       moments

Emily ---Trousse-de--maquillage----> Moi
             <--------Sac-----à------main----------

Ensuite, la journée a suivi son cours et dans les environs de 15 heures, mes amis sont repartis. La journée n'était pas si mal et ça m'a fait plaisir qu'on passe du temps ensemble.

Je m'apprête à m'affaler sur le canapé lorsqu'on sonne à la porte. Je vais ouvrir et tombe nez-à-nez avec Nicolas.

À l'instant même, je pousse la porte mais il la retiens avec son pieds.

Fais chier !

Il ouvre la porte et entre. Je râle avant de refermer la porte.

Bonsoir la soirée merdique !

- Tu veux quoi ?

- On sort

- Comment ça « on sort » ?

Il souffle fort

- Mais t'es pas possible toi ?! Tu es fatigante à la longue

- C'est toi qui l'est.

- Peu importe. Apprête toi, on part !

- Je ne vais nulle part. Et on va où d'abord ?

- Ne me fais pas me répéter !

- Fais pas ton sale con !

- Très bien. Ne te plainds pas après. Dit-il en me scrutant dz haut en bas. Et puis, ça tient.

- Mais qu'est-ce que...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me charge sur son épaule et m'entraine vers la sortie.

- Mais lâche-moi !

- Ça risque pas

- Dépose-moi !

Je ne peux pas voir où on va mais je sens qu'on va vers sa voiture. J'ai raison car je l'entend ouvrir la portière.

- Mais dépose-moi !

- Vos désirs sont des ordres

Il se penche et je me sens tomber vers l'avant. J'attéris alors sur la banquette arrière. Et il se marre l'enfoiré.

Il passe sur le côté du conducteur et démarre.

Génial...

Où peut-il bien m'amener le jour de Noël alors que je suis en pyjama ?