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K E A R A

Que le temps passe vite ! Hier nous étions encore le jour du Nouvel an et nous voilà aujourd'hui le 06 février.

Je suis chez moi, emmitouflée dans ma grande couette par cette matinée très pluvieuse. Il semblerait que je sois malade et ce depuis hier matin.

Je me sens toute bizarre. C'est la première fois que ça m'arrive. J'ai des sensations de chaleur et des hauts le cœur. Sans parler des...

Je me lève en courant pour gagner mes toilettes. Une fois là, je m'approche des W.C. et me penche pour vomir. Quand, je termine, je tire la classe et me dirige vers le lavabo pour me rincer la bouche.

Je disais donc sans parler des nausées !

Saleté de purée de merde !

Je regagne mon lit et m'enroule à nouveau dans ma couette.

Sur ma table de chevet, mon téléphone se met à vibrer. Je le prends et remarque que Nicolas m'a envoyé un message

" Pourquoi t'es pas en cours ? "

Je me demande comment il fait pour le savoir. Je serais vraiment pas étonnée s'il me disait qu'il me faisait suivre.

" Viens voir par toi-même "

Il me répond presque immédiatement. Sa réponse me laisse échapper un petit rire.

   " Continue à parler avec autant d'arrogance
                  et je te promet que je te punirai "
    
    " J'aimerais bien voir ça "

    " Tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même
            quand je te ferai devenir folle "

     " Ça risque pas vu que j'ai chopé une merde "

     " C'est ce qu'on va voir "

Je ne réponds pas et redépose mon portable. Je vais prendre des forces avant qu'il n'arrive.

<.<.<.<.<.<.<.<.<.<.<.<.<.<

J'étais toujours sur la banquette arrière de la voiture de cet abruti. Il ne m'a toujours pas dit où on allait.

Pourtant ma journée commençait
                                                       si bien

Soudain, je sens que la voiture s'arrête et que Nicolas coupe le contact. Il descend mais moi je ne bougerai pas avant de savoir où on est et qu'est-ce qui se passe.

Il ouvre la portière de droite

- Bouge ton cul. On est arrivé

- Pas tant que tu ne me diras pas où on est

- Constate par toi-même

- Tu peux toujours...

Avant que je ne finisse ma phrase, il me donne une tape aux fesses. Je vire au rouge piment.

- Mais ça va pas ! Sale fils de..

- Ton language, jeune fille !

- Ton language jeune fille
Je l'imitai avec un accent bizarre

- Descends avant de m'irriter davantage !

Je râlai avant de m'exécuter et une fois dehors, je fus frappée par la splendeur de l'endroit où nous nous trouvions.

Il m'a amené à une très grande villa. Elle ferait 6 fois la taille de celle de Kurt.

- Alors, on est où ?

- Chez moi

- Je croyais que tu vivais avec Kurt

- Si mais l'un n'empêche pas l'autre

Il ouvre la grille et nous entrons. Je ne m'attarde pas vraiment sur la cour car il n'y a rien de particulier. Non, mon coup de cœur, il est à l'intérieur. Malgré la simplicité de la déco la maison n'en reste pas moins assez accueillante et même attirante. L'odeur qui y plane est celle de Nicolas

- Maintenant, passons aux chose sérieuses

Je le sens s'approcher et poser ses mains sur mes hanches. Ça me gêne, Bon Dieu !

- Euh...Nicolas...tu pourrais

- T'inquiète pas. J'ai juste envie de m'amuser un peu

- Ok. Mais trouve toi un autre jouet

- Ne dis pas de choses plus grosses que toi

Il me retourne et me regarde intensément. Son regard me déstabilise et du coup je détourne le mien.

K E A R AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant