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K E A R A

- Tu le prends aussi ? Me demande Emily

- Ouais. Il est très joli ce sapin.

Nous voilà, Emy et moi au centre commercial à cinq jours de Noël en train de préparer notre soirée du réveillon qui aura lieu chez moi. Théo nous attend dans sa voiture.

Une fois les courses terminées, nous payons et nous dirigeons vers le parking. Sauf que là, en plus de reconnaitre la Jeep de Théo, je reconnais égale une certaine Range Rover.

Oh non ! Pas lui

Je ferai mieux de faire comme si je ne l'avais pas vu. Mais je le vois descendre de sa voiture et me fixer avec son éternel regard malicieux. Ça y est. Il a compris.

Il sait que je sais qu'il sait que je ne me défilerai pas. Je viendrais le voir après avoir accompagné Emy et après avoir sorti une excuse bidon.

Je le vois remonter dans sa voiture et je souffle.

Nous voici devant la voiture de Théo. Il installe les courses d'Emily et propose de faire de même avec les miennes.

- Euh...pas la peine. Je rentre pas avec vous.

- Comment ça ?

- Enfaite, une camarade de classe m'a envoyé un texto pour me dire que j'avais oublié mon carnet de notes. Donc, je dois aller le récupérer chez elle.

- Mais on peut te déposer

- Non, pas la peine. Et puis je vous ai déjà assez importuné comme ça en m'incrustant à votre " dimanche en amoureux ". Donc je vais me débrouiller.

- Très bien. Lâche Théo en soufflant, déçu sans doute. Prends soin de toi. À plus

- Ciao

- Aurevoir Keara

Théo démarre et ils s'en vont. Je me dirige d'un pas las vers la voiture ne Nicolas. Une fois à la hauteur de celle-ci, j'ouvre la portière arrière, y range mes achats avant de passer devant.

- T'en as mis du temps ! Se plaint-il

- Coucou Nicolas. Moi aussi j'ai bien dormi. Qu'est-ce que tu dis, je peux rentrer chez moi ? Avec joie, je m'en vais.

Il affiche une mine amusée

- il y a au moins quelque chose qui ne changera pas

- Quoi donc ?

- T'es moins chiante quand tu la boucles

Sur ces paroles, il m'embrasse avec passion et je ne peux m'empêcher de réunir mes mains sur sa nuque pour prolonger notre baiser. C'est devenu un réflexe. À chaque fois qu'on s'embrasse, je ne veux pas me séparer de ses lèvres. Mais aussi comme à chaque fois, on finit par se séparer par manque d'air.

- Oh putain ! J'en peux plus ! Déclare t-il en démarrant avant d'appuyer sur le champignon.

Ça sent pas bon du tout

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- Ah ! Crié-je d'une voix aigue

Mon cri résonne dans la vaste pièce qu'est ma chambre. Figurez-vous que ce cher Nicolas vient de me pincer la fesse après m'avoir sauvagement baisé. En plus de ça, il vient de s'écrouler sur moi.

- Surtout prends tes aises. Ne te gêne pas

- Tu sais que pour une aussi petite poitrine, tes seins sont très confortables ? Ils feraient un excellent oreiller

Je rougis de gêne face à ses paroles avant de le repousser.

D'où il parle de mes mensurations , le connard !!!

Il s'agrippe aux draps avant de passer ses mains sur mon bassin. Le contact de ses doigts sur ma peau me fait frissonner et j'ai l'impressions qu'une boule de chaleur se forme dans mon corps tout entier. C'est plutôt agréable.

- Dis moi, toi tu serais pas un peu chaude pour un 2e round par hasard ?

- Sale obsédé !

- C'est bon. C'est bon. Je plaisantais.

Il se redresse et prends son portable pour manipuler. Je me lève à mon tour et décide de prendre une douche.

Après ma douche, je regagne ma douche avant de remarquer que Nicolas est parti. Cool

Je prends mon tel et m'aperçois qu'il m'a laissé un message:

       "J'aurais bien aimé te culbuter sous l'eau froide
            mais j'ai autre chose de prévu."

Je souffle. Il ne changera donc pas.

K E A R AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant