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Nicolas et moi, nous sommes dans un salon de thé comme à notre habitude. Ça faisait peut-être bien près de 4 mois que nous ne nous étions pas vus. On prend des nouvelles l'un de l'autre.

- Comment ça se passe avec Will ? Me demande t-il.

- Plutôt bien. Enfin non, on a rompu. Désolée ça m'était complètement sorti de la tête.

- Je suis désolé pour toi ma pauvre Hiara.

La vérité c'est que je l'ai castré avant de l'asphyxier. Je sais ce que je veux moi.

Et ce sont des enfants de Nicolas

En plus il me collait trop.

- Et toi avec " Keara " ?

- Je trouve que ça va. Je commence vraiment à la connaitre et je dois dire que je suis plutôt heureux.

Eurkkkkk

- Et j'ai failli oublier. Tu seras bientôt tata.

Je recrache mon thé et je manque de m'étouffer. Pendant que Nicolas se moque de moi. Je suis ahurie.

- Et c'est pour combien de mois ?

- Dans moins de 4 mois. Désolé mais je dois m'en aller. J'ai encore du travail. Je te raccompagne.

- Non, pas la peine.

- Ok.

Il me fait la bise et s'en va. Je réfléchis en jouant avec un couteau. Cinq mois de grossesse hun ?

Et le risque de fausse couche
                                               est toujours à prévoir

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K E A R A

Je suis en train de me promener. En faite, je marche un peu. J'en ai besoin pour me vider la tête. Alors que je marche tranquillement, je vois un vieil homme me dépasser en courant  et en criant qu'il y avait un voleur armé. C'était un carnage.

Tout le monde s'était mis à courir et moi également. Certains tombaient, d'autres se faisaient marcher dessus. Des enfants effrayés, criaient à tue-tête le nom de leurs mamans. Instinctivement, je resserre mes bras sur mon ventre.

Ne t'inquiète pas
                             maman te protègera

Je te le promets.

Ensuite, je glisse et tombe lourdement sur le ventre. Oh non. Chéri, ne t'inquiète pas. Tiens bon.

Et puis, je me sens comme soulevée du sol. Je guette ma gauche, puis ma droite et là je vois une face cagoulée.

Oh non. C'est le voleur. Je cherche son arme et remarque un énorme couteau.

La panique et la peur m'envaillissent. Je me mets à pleurer.

- S'il vous plait, me faites pas de mal. Je suis enceinte. Je vous en supplie

Je le sens sourire.

Puis, je sens une horrible douleur au niveau de mon ventre. J'y jette un coup d'œil et mes larmes redoublent. Il a enfoncé la totalité de la lame dans mon ventre avant de me jeter dans l'herbe et de continuer sa route.

Je serre mon ventre saignant toute en pleurs.

Tiens bon mon cœur, maman est là.

K E A R AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant