K E A R A

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J'en étais sûr. Daisy a dormi ici

- Hn.
Je réponds en faisant exprès d'être le plus froid possible

Elle me lance un regard gêné avant de prendre place en face de moi. Je commence à me servir et à manger. L'ambiance est tendue et ça me plait comme ça.

Je pense que vous l'avez déjà remarqué et que vous le dire sera tout bonnement inutile mais je ne peux pas voir cette fille en peinture. Elle me fait trop penser à une pute. Sérieux ... ! Comment Kurt peut accepter de sortir avec ça ?!

On peut refuser une pizza
                                        pour une omelette ?

Non, je ne pense pas. Il avait l'or et il a choisi le caillou. En parlant de lui, où il peut bien être ? Je décide de questionner son binôme de lit.

- Il est où Kurt ?

- Il est allé en cours.

Sur le coup, je lâche mon couvert et m'en vais. Je ne vois pas pourquoi je resterais avec elle.

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K E A R A

Aujourd'hui je n'ai pas cours et ça tombe bien car je n'y serais pas allée de toute façon. J'ai mal au crâne et je vomis depuis ce matin. Je n'aurais peut-être pas dû forcer autant sur la boisson.

Tu m'étonnes

Il est 9 heures moins le quart mais je suis toujours au lit. Je ne peux m'empêcher de repenser à la soirée d'hier avec ce Nicolas. Je n'arrive pas à croire qu'on a failli coucher ensemble en plus j'étais totalement ivre ! C'est un miracle que j'ai réussi en reprenant conscience.

Et quand je pense que c'est moi qui ai commencé avec mon "défonce-moi" ça me fait devenir toute rouge. Mon corps se remémore de chaque sensation eue, de chaque frisson qui me parcourait, de chacune de ses caresses, de chacune de ses baises et bien évidemment de notre baiser fougueux et passionné. Je sais que je ne devrais pas penser comme ça et me sentir honteuse mais là ce sont mes hormones qui vous parlent. Hier je me suis sentie si bien dans ses bras. Au milieu de ses caresses mais le plus fou c'est son regard. Il y avait du désir, de l'envie, de la possession, c'était....

- ... Le même regard que celui de Kurt au tout début de notre relation.
Je finis par compléter ma pensée, tristement.

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. . . . . . . . . .

- Oh ! Putain ! Lâche t-il en sueur avant de s'allonger près de moi. Faudra que tu me dises ce que t'as bouffé

- Pourquoi ?
Je réponds en me tournant vers lui

- Tu étais particulièrement féroce

- Vraiment ? Lui demandé-je d'une voix suave

- Si tu veux, je te le prouve. Me dit-il en me prenant par la taille

- Ce serait avec plaisir. Mais vois tu, mon cher Kyle, j'ai encore beaucoup de choses à faire

- Mais tu peux rester avec moi

- Tu sais très bien que non. En plus, le jour ne va pas tarder à se lever. Tu te souviens de notre compromis, noon ?

Il soupire avant de m'embrasser.

- A demain soir alors. Me lance t-il.