Titre: No matter how deep I cut, you won't come out (une très jolie citation que j'ai trouvé sur Tumblr soit dit en passant)
Genre: Angst
Contexte: UA Arrête de porter du noir (voir chapitre précédent du recueil pour plus d'informations)
Personnages: Je vous laisse deviner ! Juste pour vous aiguiller, il y a un prénom qui ne figure pas dans Saint Seiya mais il s'agit bien d'un Gold. Normalement vous devinerez facilement de qui il en retourne.Bonne lecture, n'hésitez pas à m'envoyer des retours sur ce premier texte intégré à mon UA !
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D'aussi loin que Vincent s'en souvienne, l'impétueux professeur à ses côtés a toujours aimé l'art. Toutefois, celui-ci n'a jamais aimé le même art que lui, n'a jamais aimé l'art de la même façon que le commun des mortels. Tout petit déjà, alors que ses camarades s'échangeaient des cartes de collection où transformaient des parties de billes en pugilat, ce petit blond préférait dessiner sur les murs, sur le sol, quitte à se faire sévèrement réprimander ou à ce que l'on convoque ses parents. Quand au collège tout le monde faisait au moins mine d'écouter le professeur, lui n'essayait même pas et sortait son sempiternel stylo rouge pour dessiner des personnages tout droit sortis de son imagination débordante. Le français a d'ailleurs eu le privilège de voir lesdits personnages évoluer graphiquement jusqu'au lycée et même un peu après, et il s'est toujours dit que ce qui faisait le charme des œuvres de son ami, c'était leur goût d'interdit. Milo produit un art qui dérange, un art très souvent teinté d'un rouge écarlate fier, un art qui ne devrait pas être là, mais qui s'impose à nos yeux et brave pour ainsi dire toutes les limites de la société de l'esprit. Vincent aime cette audace, aime la beauté de son travail tout de même bien présente, oui, Vincent est un fervent admirateur de l'art de Milo, il en est certain.
C'est donc tout naturellement que Vincent se questionne, quand de loin il observe Milo rattacher ses épais bracelets de force après les avoir ôtés pour sa démonstration de piano à Yakoff et Hyōga, en tiquant parce que le cuir frotte à nouveau ses bandages et ce qu'il y a en dessous.
Est-ce que ceci est également de l'art, comme le grec le laisse entendre ?
Le roux fronce les sourcils en un pli amer. C'est certes écarlate, ça a certes le goût de l'interdit, mais jamais, ô grand jamais, Vincent ne considérera la nouvelle folle entreprise de Milo comme de l'art.
C'est peut être à partir de ce soir-là que Vincent a cessé d'admirer Milo, sans se douter des conséquences que cela aurait sur le cœur de l'un comme sur la santé de l'autre.
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Saladier d'or
FanfictionVersion compacte du recueil d'OS et drabbles "Salade Niçoise Plutôt Grecque" publié sur Fanfiction.net. Petite sélection de textes où j'entraine les Chevaliers d'Athéna (et les autres) dans le tourbillon de mes envies. Du rire aux larmes, du célibat...