Chapitre Quarante | Amour

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Adonis


J'ai avoué.

J'ai avoué ce misérable secret que je m'efforce de garder depuis que je suis gosse.

Mon père faisait parti de cette conspiration.

— Ton père... travaillait pour mon père ?

— Mon père était un militaire des forces spéciales américaine avant de devenir le coéquipier de ton père et une "protection" pour l'Amérique, ils étaient comme des frères et d'ailleurs, c'est pour ça que vous êtes venus vous installer ici à Manhattan, ton père avait besoin du mien.

Un petit soupir passe la barrière de mes lèvres avant que je ne continue d'un air détaché :

— Vlad, avait une vision merdique car il voulait crée une guerre internationale afin d'étendre son territoire jusqu'ici... et quand mon père l'a su, il... il l'a trahi...

Le poison. Mes mots ont un goût de poison quand je les prononce.

— Alors quand ton père l'a apprit, il l'a tué de sang froid sous les yeux de son fils cadet. Voilà, maintenant tu sais tout... enfin, pas tout... car il y avait aussi ce petit garçon qui venait te bander les bras car Vlad te battait...

— Q.. Quoi ?

— Je t'avais croisé par hasard cette nuit-là, j'étais en vélo et toi tu étais devant la maison, assise par terre, toute seule en train de pleurer je suis venue te voir et quand j'ai vu que tout ton corps avait des nuances de bleu et de violet je t'ai pris la main tout en te rassurant... et même si tu ne comprenais pas mes mots, j'avais l'impression que tu buvais quand même chacune de mes paroles...

Ce joli petit minois qu'elle avait autrefois, je le retrouve dorénavant sous mes yeux, ce même regard innocent, ces même yeux bleus-verts capable de me faire fondre ou de me mettre à genoux.

— Ce soir-là je suis tombé amoureux, ai-je articulé avec difficulté avant de me rasseoir sur le lit, à côté d'elle.

— Adonis...

— Mais quand tu es rentré en Russie, Caesar m'a devancé, et vous deviez alors vous marier. Tu sais Olga, Caesar, autrefois je le considérais comme mon frère... lui et moi, on se connaît très bien, trop bien même...

— Toi.. et Caesar ? Répète-t-elle comme-ci elle n'arrivait pas à y croire.

— On était deux frères amoureux de la même fille, et c'est à ça moment-là que j'ai compris que l'amour était un véritable fléau, le fléau le plus malsain... car on s'est mit à se détester pour toi. Lui et moi étions prêt à absolument tout pour toi ! Mais tu vois bien Olga, tu vois bien que ce n'est qu'un enfoiré ! Il.. il t'a violée !

— C'est rien ce... c'était de l'amour, il.. il ne voulait pas me faire de mal.

J'ai froncé les sourcils en entendant ces mots.

"... c'était de l'amour."

— De... de.. l'amour ? Bégayé-je alors confus.

— Oui, par.. parfois ça fait du bien et parfois ça fait mal... et quand un homme aime une femme il.. la baise, pour la purifier... et lui montrer qu'elle lui appartient.

OLGAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant