Chapitre Vingt-Six | Avec moi

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Kento

« : — Ce type là, c'est un homme du tsar... »

J'ai affiché sur mon visage une expression qui signifie clairement : "Pardon ?!"

— Quoi ?

« : — C'est un —. »

— Hum, désolé de te déranger dans ta conversation téléphonique mais je n'ai pas beaucoup de batterie et je dois prévenir ma femme que je rentrerais un peu tard ce soir.

— Oh euh oui désolé... on se rappelle plus tard maman, bisous !

Je raccroche et supprime le numéro que j'ai un peu plutôt composé pour lui tendre son portable.

Mes yeux ont retrouvés la tête d'Adonis sur les cuisses d'Olga, quand il se réveillera — car il va se réveiller —, je vais faire en sorte de lui expliquer le déroulement de cette scène et de la manière très familière avec laquelle il se repose sur sa cible.

Les doigts de la petite russe caresse la tête du cinglé tandis qu'elle guette les paysage se formant à travers sa fenêtre, la tête posée contre celle-ci.

— Petit bâtard d'Adonis Kelly...

Je vois Olga faire pivoter sa tête dans ma direction, ses yeux... ses yeux... Adonis a raison, ses yeux sont le reflet de son âme.

Elle est en panique.. en panique totale...

Est-ce à cause de ce fils de pute qui est au volant ?

D'ailleurs, les yeux du type me guettent et je me sens encore plus oppressé que quand Adonis pose ses iris noirs sur moi, il a murmuré quelque chose qui m'a paru être en langue slave et j'ai serré les dents rien qu'à l'entente de cela.

C'est sûr, ce fils de pute travail — vraiment — pour le tsar.

Olga a hoqueté de surprise, j'ai arqué le sourcil avant de finalement baisser les yeux sur Adonis, ses doigts ensanglantés sont placés sur la poitrine de la petite russe et je l'ai entendu marmonner des choses in-com-pré-hen-sibles.

Je ne me suis pas empêché de sourire pour ensuite placer ma main sur mon visage...

Fou, enfoiré et pervers en plus de ça.

— Olga, a-t-il articulé avec difficulté.

— Ou.. oui ?

— Reste... avec moi...

Intéressant...

— Hein ?!

— Reste.. avec moi..

Quand je vais raconter ça...

— Je.. je suis là..

— Avec moi... juste avec moi...

Cet homme, je pense vraiment que cet homme me surprendra toujours, j'ai poussé un petit rire amusé et j'ai répondu :

— Tu m'as fais une horrible frayeur espèce de connard...

OLGAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant