Chapitre Trente-Cinq | Retour au bercail

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Olga

La même chose...

Ils dégagent cette même aura des plus sinistre, capable de faire fuir toute une armée...

Les Kelly ne sont pas une simple "protection" pour l'Amérique, ce sont des êtres dotés d'une telle malfaisance qu'avec des mots seulement, ils mettent tout le monde à genoux.

Il doit être très vieux mais cela ne se voit vraiment pas, il est vêtu d'un costume noir et d'Oxford de la même couleur, dans son allure et dans cette position de pouvoir il me fait beaucoup penser à Franklin mais ses traits le trahissent car ce visage est semblable à celui d'Adonis.

— Si tu ne veux pas que je m'énerve Sergueï, tu prends tes hommes et tu te casses d'ici tu m'as bien compris ?

J'ai relevé les yeux vers lui et je l'ai vu baisser la tête en signe de respect vis-à-vis de cet homme qui doit sûrement être un Kelly !

— Monsieur Ishmael Kelly, avec tout le respect que je vous dois s'il vous plaît, laissez-moi reprendre la fille de Vlad Levandski.

— Toi, accompagné de ta petite bande de salope, sortez de mon champs de vision avant que je ne vous arrache l'œsophage.

Sergueï n'a rien répondu, et à plutôt acquiescé avant d'obéir et de faire signe à ses hommes qu'il devait partir.

Je suis tout bonnement choqué...

— Toute mes condoléances Lung, a-t-il ensuite articulé en relevant les yeux sur le corps d'Ai-Lei. Mais je n'ai malheureusement pas le temps de m'attarder sur ça, alors —.

— J'arrête. J'arrête tout Adonis. C'est fini.

La voix brisée de Kento a retenti et j'ai vu au moment-même où ses mots ont été prononcés, le visage d'Adonis se froisser.

— Tu as dis quoi là ?

— J'ai dis que j'arrête, ils ont tués ma sœur, violé la femme que j'aime, je suis reconnaissant de tout ce que ton père a fait pour moi mais ce n'est pas ma vengeance, du moins, plus maintenant... je ne sais même pas comment je vais l'annoncer à ma mère...

La dernière phrase, il l'a prononcé en laissant des larmes roulés le long de ses joues... et je crois que c'est ça qui me brise le plus le cœur...

— Tu ne peux pas me faire ça, t'es le seul gars sur qui je peux compter !

— Si je l'peux, et je le fais tout de suite. J'arrête tout, je n'ai jamais voulu ça, jamais... alors je vais enterrer ma sœur avec l'aide de mon beau-frère, pleurer un bon coup, avouer mes sentiments à Alexi et essayer de me re familiariser avec les médicaments...

Ses mots laissent Adonis bouche-bée, et moi par la même occasion...

— Je suis désolé de t'abandonner comme ça mais je l'dois, tu es mon frère d'une autre mère et je t'aime Adonis mais c'est fini.

— Ne fait pas ça...

— Tu es fort car tu es Adonis Kelly ou tu es Adonis Kelly car tu es fort ? Tu vois, moi, si j'avais eu le pouvoir que tu as, cette force que tu as.. quelle soit psychologique ou physique peut-être que j'aurais continué, mais je ne suis pas toi... si tu avais été à ma place, qu'aurais-tu donc fait ? Si tu avais été comme moi ?

OLGAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant