Quelques contes que je m'amuse parfois à écrire. Il s'agira donc non pas d'une, mais de plusieurs petites histoires.
Rappelez-vous qu'il s'agit de contes de fées. Pour les enfants et pour rêver. Oui c'est cours. Oui c'est irréaliste. Mais c'est exac...
Il était une fois, dans une ville où les vents murmuraient d'anciens secrets et l'air était empli d'enchantement, vivait un sage connu de tous comme le Gardien des Vents. Ce sage résidait au sommet de la plus haute tour, là où les quatre vents convergeaient, et l'on disait qu'il pouvait parler aux brises et commander aux tempêtes.
La ville, connue sous le nom de Zephyria, était un lieu de merveilles, avec des moulins à vent tournant gracieusement dans les doux zéphyrs, et des cerfs-volants dansant dans le ciel. Les habitants de Zephyria étaient heureux, car les vents leur apportaient prospérité et les protégeaient du mal.
Le sage était un vieil homme, avec une barbe aussi blanche que les nuages et des yeux qui scintillaient comme la rosée du matin. Il portait des robes d'un bleu azur, et autour de son cou pendait un pendentif, dans lequel un minuscule tourbillon tournait perpétuellement.
Un jour, une jeune fille nommée Althea se rendit au sommet de la tour pour chercher la sagesse du vieil homme. Elle était courageuse et curieuse, et son cœur était troublé par un rêve qu'elle avait fait. Elle raconta son rêve au sage, sa voix tremblante comme les feuilles dans une douce brise. « Dans mon rêve, les vents étaient silencieux, et une ombre rampait sur Zephyria. Les moulins à vent étaient immobiles, et les cerfs-volants tombaient du ciel. C'était comme si le souffle même de la ville était étouffé. »
Le sage écouta attentivement, ses yeux reflétant les cieux orageux de sa vision. « Ton rêve », commença-t-il, « n'est pas juste un figment de la nuit. C'est une prophétie, un avertissement des vents eux-mêmes. Un grand malheur approche, un qui menace d'immobiliser les vents et de plonger Zephyria dans le chaos. »
Le cœur d'Althea battait la chamade, mais elle se tenait ferme, la plume du Vent de l'Est dans sa main. « Que pouvons-nous faire, gardien ? » demanda-t-elle.
« Il est temps », dit le sage, « qu'un nouveau Gardien se lève. Les vents t'ont choisie, Althea. Tu dois devenir mon apprentie, apprendre les anciennes voies des guardiens du vent, et te préparer à protéger notre ville. »
Submergée mais résolue, Althea accepta l'offre du sage. Elle passa ses jours et ses nuits à apprendre la langue des rafales, les chants des tempêtes et les murmures des brises. Le sage lui apprit à écouter les courants les plus subtils et à commander aux tempêtes les plus féroces.
Au fur et à mesure que sa formation progressait, les signes du désastre imminent devenaient plus clairs. Des nuages sombres s'accumulaient à l'horizon, et les vents autrefois joueurs commençaient à hurler avec urgence.
Puis, une nuit fatidique, le malheur frappa. Une grande bête, née de l'immobilité de l'air, descendit sur Zephyria. Son souffle était un vide, aspirant la vie de tout ce qu'il touchait.
Althea, maintenant maîtresse des vents, grimpa au point le plus haut de la tour. Elle leva les bras, et le pendentif du sage brilla d'une lumière féroce. Elle invoqua la puissance du Vent du Nord, la chaleur du Vent du Sud, la sagesse du Vent de l'Est et le courage du Vent de l'Ouest.
Un tourbillon de vents répondit à son appel, tournoyant autour d'elle et de la bête. La bataille fit rage, et la ville retint son souffle. Enfin, avec un grand cri, Althea libéra toute la fureur des vents, bannissant la bête et restaurant le souffle de Zephyria.
La ville se réjouit, et le sage, maintenant vieux et fatigué, sourit à son apprentie. « Tu as bien fait, Althea, Gardienne des Vents », dit-il. « Les vents sont en sécurité entre tes mains. »
Et depuis ce jour, Althea veilla sur Zephyria, une gardienne aussi inébranlable que le sage avant elle. Les vents murmuraient son nom, et la ville prospérait, car ils savaient que la Gardienne des Vents serait toujours là, un sentinelle contre le silence.
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