Confrontations - 7

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Au fond de moi, je sentais qu'Isabela avait raison. Depuis des semaines, je me sentais plus réellement moi-même et je sentais ma personnalité réelle s'effriter. Était-ce mon amour pour Isabela qui m'avait rendue folle ? Ou était-ce peut-être mes innombrables nuits où je me suis présentée à deux hommes en tant qu'Isabela ? Ou peut-être même, c'était la relation d'amour à sens unique que j'avais eu avec Kevin et qui s'est très mal terminée ?

« Voilà Sarah, tu ne fais que connerie sur connerie ».

Mon esprit était plus ou moins clair quand j'étais seule, mais dès qu'Isabela réapparaissait, j'obsédais sur elle. J'avais remporté de petites victoires pour l'avoir et j'avais peur qu'elle balaye tout d'un revers de main. Je savais que tout ce que j'avais construis avec elle n'était qu'un château de sable et que ça n'avait d'importance que pour moi. Le seul moyen de préserver mon château et de le préserver, c'était de faire en sorte qu'Isabela développe aussi des sentiments pour moi. Qu'elle cesse de me traiter et de me voir comme une enfant irresponsable.

Ce Dimanche-là, le club n'organisait rien. Isabela revint vers quatorze heures et m'invita à manger avec elle. Ce que je fis. Tout le repas se poursuivit dans le silence. A la fin, Isabela se leva, me laissant seule et alla dans le salon, s'installa sur son fauteuil et alluma la télévision. J'étais dégoutée du fait qu'elle ne voulait pas me parler.

Mais j'étais décidée à ne pas en rester là. Je me suis levée et je suis allée dans ma chambre. Rapidement, je mis ma plus belle lingerie et je me suis parfumée. Depuis des semaines, c'était pour Isabela que je me lavais, que je me coiffais et que je me soignais. Je n'avais pas l'intention de gâcher tout ce que j'avais fait.

Vingt minutes plus tard, je me suis glissée dans le salon sur le bout des doigts, pour éviter qu'Isabela ne me surprenne. J'avais peur et au même temps, guidée par la passion et mes sentiments, je ne pouvais plus raisonner clairement. Tout ce que je savais, c'était que je devais tenter quelque chose de concret.

Isabela, assise sur son fauteuil semblait totalement absorbée par l'émission qu'elle regardait et ne semblait pas se rendre compte de ma présente. Avant qu'elle ne puisse réagir, je suis montée sur elle en califourchon. Elle sursauta, comme si elle se réveillait d'une transe dans laquelle elle était.

- Sarah ? Bouge de là tout de suite.

- Non, répondis-je en la défiant du regard.

- Je vais t'en mettre une si tu ne te lèves pas immédiatement.

- Ce n'est pas grave, frappe-moi si tu veux, mais il faudra plus que ça pour me faire partir.

M'avançant vers elle, je l'embrassai avec toute la passion du monde. Elle me rendit mon baiser et je sentis ses mais m'agripper par la taille. La chaleur montait en moi et je commençais à prolonger mes baisers tout en la caressant, essayant de retrouver le même état dans lequel elle était la veille avant l'interruption d'Etienne.

Nous nous embrassions passionnément, alors que les caresses érotiques fusaient des deux côtés. De la même manière que la veille, je glissais doucement de ses genoux vers le sol, mes baisers et mes caresses suivant la même direction. Assez vite, j'étais entre ses cuisses et je le relevais timidement sa robe. Sa main arriva vite sur mon épaule pour m'arrêter.

- Je t'en prie Isabela, la suppliai-je, fais moi confiance. S'il te plaît.

Elle sembla hésiter un moment ensuite elle fini par me lâcher et par me laisser faire. Folle de joie, je relevais un peu sa robe et je fis glisser sa culotte noire tout au long de ses longues et belles jambes. Ensuite, le cœur battant à cent à l'heure, je me suis mise entre ses cuisses, posant mes mains des deux côtés. J'étais admirative devant sa chatte aux belles lèvres charnues et parfaitement épilée, je me mis instinctivement à la lécher, comme si j'avais fait ça toute ma vie.

Les Passions de Sarah - Tome IVOù les histoires vivent. Découvrez maintenant