Les Passions de Sarah - Tome IV

Confrontations - 2

L'Isabela qui entra dans ma chambre cinq minutes plus tard, n'était pas l'Isabela habituelle qui venait calmement pour me dorloter. Elle avait le regard sévère et son visage, d'habitude si impassible, trahissait une colère évidente. Cette apparition était en totale contradiction avec l'état dans lequel j'étais. Après qu'elle m'avait embrassée avec passion, je pensais que tout naturellement Isabela allait me rejoindre au lit pour continuer.

Il y avait donc face à cette Isabela en colère, moi, totalement nue sur le lit, dans une position suggestive. Totalement confuse par l'entrée d'Isabela, je ne su quoi faire, restant là allongée. Elle s'approcha de moi vivement. En essayant de me relever pour l'accueillir dans le lit, sa main m'agrippa énergiquement par le cou et me plaqua sur la tête de lit.

J'ouvris les yeux de surprise, ne comprenant pour ce qui se passait. C'était en une seconde qu'Isabela m'avait immobilisée tout en prenant place sur le lit devant moi avec un air menaçant. Instinctivement, ma main attrapa la sienne qui m'étranglait mais je compris en une fraction de seconde que sa force était à un autre niveau de la mienne et que je n'arriverais pas à me dégager. Isabela ne m'étranglait pas vraiment mais faisant en sorte que je sois immobile et que je la regarde droit dans les yeux.

- Tu veux savoir pourquoi je n'ai jamais voulu coucher avec toi Sarah ? me dit-elle sur un ton terrible.

Mon cœur battait fort, Isabela me faisait peur et je me sentais très vulnérable face à elle.

- Je t'ai posé une question, répéta-t-elle sans crier mais sur un ton sévère.

- N...Non, balbutiai-je.

Elle rapprocha son visage du mien en un éclair. Elle était à un centimètre de mon visage au point où je pouvais sentir le souffle de sa bouche sur la mienne. J'étais terrorisée. Elle dit lentement sur un ton glacial :

- La principale raison est que tu es une petite gamine prétentieuse et immature.

Et contre toute attente, elle déposa sur ma lèvres un autre baiser profond alors qu'elle me tenait toujours par la gorge. J'étais tellement crispée une seconde plus tôt, que je sentis presque mes jambes convulser sous l'effet de ce baiser inattendu et agressif. Elle recula sans lâcher sa prise.

- Tu es une foutue gamine pourrie gâtée qui a besoin qu'on la dresse.

Elle plongea son visage dans mon cou, l'embrassant avec patient. La sensation était tellement merveilleuse, tellement érotique, tellement excitante, je ne pus réprimer un grand gémissement. Je sentais ses lèvres chaudes me dévorer le cou et sa langue léchant adroitement ma chair. Quand elle se retira pour me faire face à nouveau, j'étais tellement excitée que mon corps tremblait littéralement malgré la position inconfortable dans laquelle elle m'avait mise.

- Tu es une conne et je n'ai aucune intention de te laisser foutre ta vie en l'air, même si pour ça je devrais t'écorcher vive. C'est moi qui décide pour toi maintenant.

Je la regardais, la bouche ouverte, respirant vite, le corps tremblant de désir. Isabela plissa les yeux.

- Non mais regarde toi, je te parle de ton avenir, je te parle de ta vie, je menace de t'étrangler et toi, tu veux juste baiser.

J'étais tellement sous l'effet de l'excitation et de la honte, que je ne pu répondre quoique ce soit.

- C'est ça que tu veux ? Demanda agressivement Isabela.

Elle mit sa main sur ma chatte. Je laissais échapper un nouveau gémissement, j'avais tant rêvé de ce moment que je me sentais mouiller comme jamais auparavant. Elle se mit à me masturber avec très vite, mais elle le faisait avec une telle adresse et un tel savoir faire que je ne ressentis pas la moindre gène ou douleur, c'était du plaisir à l'état pur, sans imperfection. Je gémissais de plus en plus fort alors qu'elle me criait au visage :