Quotidienne 8

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Dimanche 12 novembre 2023

1h34

Alors que je dormais paisiblement, ma tête posée sur l'épaule de Candice, je sentis le bus s'arrêter. Signe que nous venions d'arriver au château.

Candice me réveilla gentiment en me caressant l'épaule puis me prit la main pour me guider hors du bus.

On souhaita tous une bonne nuit au chauffeur avant de nous diriger vers notre cher château. Il m'avait manqué.

Margot : Au secours j'ai trop faim, dit-elle en courant vers la porte du château.

ITW Margot :

Je suis très contente d'être revenue, surtout sauvée par le public. Ça me donne énormément de force et de détermination pour la suite.

Aussitôt rentrés, étant tous affamés, on se rua vers la cuisine derrière la grande table ou plein de petits plats étaient installés :

Sushis, charcuterie, gâteaux...

Je me pris une assiette et sauta sur les sushis.

Mon péché mignon.

On debriefa du prime et se mit tous d'accord que pour nous, Julien était pour l'instant le chouchou du public. Il ne s'en était pas rendu compte mais était beaucoup flaté.

Dans le brouhaha de la pièce où se trouvait tout le monde, je regardai Lénie qui avait l'air plongée dans ses pensées. Assise en face d'elle, je lui posai la question :

Moi : Ça va ma Lénie ?

Elle leva tristement les épaules avant de me dire dans un souffle :

Lénie : Je m'en veux...

Axel qui passait derrière elle à ce moment là lui fit un câlin par derrière avant de lui dire :

Axel : Ma puce, t'as pas à t'en vouloir, tu as juste donné ton vote, comme on l'a tous fait ici.

Lénie : Oui mais si je n'avais pas voté pour lui...

Moi : Ça aurait rien changer, la coupais-je. Tu aurais laissé la responsabilité sur le dos de quelqu'un d'autre. Dans tous les cas, quelqu'un aurait eu cette responsabilité. Tu as juste donné ton avis ma Lénie, comme nous tous.

Elle écoutait mes mots sans pour autant sembler être totalement convaincue. Je me levai et lui fit un gros câlin par derrière en la secouant lentement de gauche à droite pour lui remonter le moral.

Héléna et Julien prirent le relai pour la consoler donc je me permis de quitter la pièce pour m'affaler sur le canapé où
Margot et Vic étaient déjà installés.

Je me décalai pour faire un énorme câlin à Margot.

Moi : Je suis contente que tu sois revenue ma babos.

Margot : Ouais je sais vous pouvez pas vous passer de moi, dit-elle en prenant une voix de bonhomme.

Moi : Clairement.

Elle me rendit mon étreinte tandis que je reçus un oreiller sur la tête sans voir qui venait de me le lancer violemment.

Margot : Eh ! C'est comme ça que tu traites ta femme ?

Ok, bon, pas difficile de deviner de qu'il s'agissait.

Je me retournai et le vit les cheveux mouillés et détachés. Il sortait de la douche et s'était mis en pyjama. Enfin en t-shirt et caleçon.

Là où tout a commencé...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant