Là où tout a commencé...

Quotidienne 1

Dimanche 5 novembre 2023

1h46

Ça y est nous y sommes.

Mon rêve se réalise enfin et je n'arrive toujours pas à y croire.

Je m'apprêtais à pénétrer dans le somptueux château de Dammarie-les-Lys pour y vivre un moment qui durera j'espère plus d'une semaine.

On descendit du bus un par un avant de courir vers l'énorme porte d'entrée.

Louis : Attendez honneur à la benjamine !

Le sourire de Lénie s'élargit et elle poussa la porte avant que nous pénétrions tous en courant et en criant partout comme des gogoles.

J'observais chacune des pièces euphorique de la beauté et la taille de chacune d'entre elles.

Notre premier réflexe fut de monter à l'étage et entrer dans les chambres.

La chambre des filles était magnifique.

Lénie : Oh purée vous avez vu on a même des malles avec nos prénoms c'est trop chou !!

Clara : Oh my god c'est trop bien on a chacun un pull de couleur différente j'adore !

Mon lit était installé au fond de la chambre entre celui de Candice et celui de Marie-Maud.

Je m'effondrai dessus en lâchant un soupir de soulagement.

Soudain, Margot se jeta sur moi suivit de Victorien qui venait de rentrer dans la chambre. Ce qui ne manqua pas de me faire rire.

Victorien : Oh la vache elle est trop bien votre chambre je suis jaloux.

Moi : Et ouais, on a pas tous les mêmes privilèges.

Ma remarque fit rire Margot.

Tout le monde était arrivé dans notre chambre. Ils parlaient et rigolaient entre eux, créant un brouhaha.

Un brouhaha rassurant.

Habituellement, j'ai beaucoup de mal à sociabiliser avec les personnes que je ne connais pas et le bruit de la foule m'angoisse, mais avec ces gens là... Ce n'est pas pareil.

J'ai l'impression de les connaître depuis si longtemps alors que je ne les connais que depuis à peine 24 heures.

Mais sans trop savoir pourquoi, je ne ressentais aucune gêne, je ne me forçais pas à sociabiliser, c'était juste naturel.

Pour la première fois de ma vie, je me sentais à ma place.

Marie-Maud : Bon les chouchous c'est pas que je vous aime pas mais j'ai faim.

Puis elle quitta la pièce.

Pierre : Ah ouais putain j'avoue la même.

Nous les suivîmes finalement tous et rejoignîmes la cuisine où se trouvait un grand buffet spécialement pour nous.

Nous mangions tous dans la joie et la bonne humeur et j'appris encore plus à faire leur connaissance, et surtout celle de Julien avec qui j'ai beaucoup parlé de famille :

Julien : Tu sais, j'ai grandis dans un foyer où c'était toujours la merde au niveau finances, surtout depuis que mon père est décédé.

Moi : Oh je suis désolée.

C'est nul je sais mais c'est les seuls mots que j'ai trouvé à lui dire mais il me répondit par un petit sourire et j'enchaînai.

Moi : Ça a dû être difficile pour toi j'imagine... Je t'avoue que je ne peux pas trop imaginer car mon père est parti à mes 10 ans. Mais tu sais, c'est le genre d'épreuves qui te fais grandir et qui te forge sincèrement.