Quotidienne 4

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Mercredi 8 novembre 2023

00h56

Moi : Laisse-moi tranquille Lucas, j'ai cédé trop de choses. C'est la goutte de trop !

Lucas : C'est ça barre toi personne voudra d'une meuf comme toi de toute façon ! T'es qu'une merde, t'as vu ta gueule, j'ai juste eu pitié de toi.

Je m'apprêtais à quitter la maison et mon cœur rata un battement quand je réalisai que la porte était fermée à clé.

Putain le taré, il m'avait enfermé...

Il s'approcha rapidement de moi et me plaqua contre la porte d'entrée. Son corps imposant m'empêchait de bouger et il prit mon visage entre ses mains plaçant un couteau sous ma gorge.

Soudain, il le lâcha, ses yeux se remplissent de larmes et il s'effondra à mes genoux.

Lucas : Mon coeur je suis tellement désolé, je vais me faire soigner je te le promets, c'est l'alcool qui parle. Je t'aime Tara.

Mes yeux étaient tellement humides que je ne le voyais à peine. Il me l'avait promis tellement de fois. Pour au final recommencer à être violent envers moi.

Moi : C'est finit Lucas... C'est trop tard maintenant.

Je me décala de lui tandis qu'il était toujours au sol. Puis je me dirigeai vers la baie vitrée pour tenter de m'enfuir, mais un bruit m'arrêta.

Le bruit d'une lame.

Lucas venait de ramasser le couteau.

Lucas : Si tu bouges d'un centimètre je te plante.

Je n'avais jamais vu son regard autant rempli de rage. Cette fois-ci, je sentais qu'il pouvait me tuer, que rien ne peut l'empêcher. Mais je ne peux pas rester ici, je dois m'enfuir.

Je m'empressai d'ouvrir la baie vitrée mais avant que je n'eus le temps de m'enfuir, Lucas courra vers moi avec le long couteau pointé vers moi.

***

Je me réveillai en sursaut et couvrait automatiquement ma bouche avec mes mains pour ne pas crier. Ma respiration était très bruyante et saccadée et mon visage était déjà noyé par les larmes.

Je m'empressai de quitter la chambre pour qu'aucune des filles ne me voit dans cet état.

Pitié, faites que je n'ai réveillé personne...

Je descendis les escaliers en essayant de couvrir au maximum le bruit de mes sanglots et faisant au mieux pour calmer ma crise d'angoisse. Je m'accroche à la rambarde de l'escalier presque incapable de tenir debout.

Il me faut un verre d'eau. Je dois descendre en bas.

Incapable d'aller plus loin, je m'effondrai dans les marches, me tenant aux barres de fer des rambardes. Cette fois-ci, je ne contrôlais plus mes sanglots, je ne contrôlais plus mon corps du tout.

?? : Tara ?!

Une voix inquiète que je reconnaîtrais parmi 1000 autres s'approcha de moi.
Je reconnus sa silhouette dans l'obscurité.

Là où tout a commencé...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant