Là où tout a commencé...

Quotidienne 13

Vendredi 17 novembre 2023

6h55

Je fus réveillée par un énorme câlin de Lénie m'annonçant qu'elle partait, suivit d'Héléna. Il y avait plusieurs chauffeurs qui emmenaient les élèves par petit groupe au studio 217. Ils ne partaient pas tous en même temps.

Je répondis à peine à leur étreinte, étant encore à moitié endormie.

Tout le monde partit petit à petit en nous disant quasiment tous au revoir. Vic, Lola et moi étions encore couchés dans notre lit mais ne dormions que d'une oreille, regardant tout le monde partir et nous dire au revoir.

Alors que j'étais sur le point de me rendormir, Axel me réveilla avant de me faire un gros câlin à son tour.

Axel : À ce soir mon bébé.

Je lui envoyai un bisou et il quitta la pièce. Quelques minutes plus tard, je vis Pierre entrer dans la chambre et nous dire au revoir de loin avec sa main. Son regard s'attarda sur moi vérifiant que j'étais réveillée et je lui tendis mes bras, sachant pertinemment qu'il n'allait jamais venir de lui même ce con.

Il laissa paraître un sourire sur son visage et se rua sur mon lit pour me faire un énorme câlin. Il me secoua de gauche à droite avant de me murmurer de sa voix grave :

Pierre : Pense pas trop à moi, je sais que je vais te manquer mais bon.

Je levai les yeux au ciel avant de le repousser presque saoulée de sa remarque et lui glissai :

Moi : Aller va-t-en !

Il rit avant de se lever et me regarder une dernière fois, un sourire narquois au lèvres.

Moi : Oust ! À ce soir dindon.

Il m'envoya un baiser avec sa main avant de rire de ce qu'il venait de faire. C'était tellement pas son genre de faire ça, et c'est hilarant.

Vic : Bon Pierrot casse-toi on veut dormir. Tu la verras ce soir ta chérie ! Tu vas t'en remettre...

Il lui leva son majeur et dit avant de quitter la pièce pour de bon :

Pierre : En parlant du loup, la tienne voulait venir te dire au revoir.

Bien joué dindon...

Ils font tous trop les malins à vouloir nous caser ensemble, mais Vic et Margot respirent l'amour.

Mon rire était le seul bruit qui résonna dans la pièce et comme Pierre l'avait dit, Margot vint une dernière fois nous dire au revoir en s'attardant évidement sur Victorien.

Elle le serra fort dans ses bras avant de lui dire :

Margot : À ce soir ma petite huitre, tu me manques déjà.

Je ris face à ce surnom que je n'avais jamais entendu. Il devait être nouveau et devait faire référence au travail que faisait Vic.

Mon rire était le seul bruit qui se faisait entendre dans la pièce.

Vic : Ta gueule, "poussin".

Il insista sur le surnom insinuant que je n'avais pas le droit à la parole étant donné le surnom ridicule que Pierre m'a donné. Remarque, je commence à m'y faire à ce surnom, même si je le trouve toujours terriblement gênant.

J'étouffai un rire de peur de me prendre un oreiller dans la tête dès le matin et ne tardai pas à trouver une nouvelle fois le sommeil.

***