Noci et Alexa, Les Sauveurs Des Univers

La tactique du nombre

Le roi arriva à l'improviste, flanqué de ses deux gardes habituels, les meilleurs du royaume.

Tous s'inclinèrent devant l'arrivée improvisée du roi.

-Bonsoir, mon roi, que faites-vous ici ? demandai-je, inquiet de sa présence, si l'ennemi attaquait il ne serait pas bien protégé.

-Je suis là pour vous aider et vous donner de nouvelles informations sur l'armée au front ou l'armée ennemie, expliqua-t-il.

Je me souvins d'un calcul que j'avais fait peu avant qu'il arrive. 80% des effectifs totaux de l'armée avaient été envoyés  sur le front, ça représentait 70 000 soldats, la moitié était incapable de se battre et 1/4 avait été tué, il ne restait donc plus que 25-30 000 soldats. Bien trop peu face à l'armée ennemie.

-Mon roi, peu avant votre arrivée j'ai fait un calcul, je lui décrivit mon calcul, nous n'aurons trop peu de soldats, nous ne les vaincrons pas, affirmai-je.

Son visage ne parut pas changé d'expression, comme s'il avait prédit cette conversation.

-Oui, je le sais, j'ai demandé aux soldats sur le front de rassembler toutes leurs forces même ceux qui sont blessés pour une dernière bataille et pour mourir en héros, dit-il.

-Bien, dis-je simplement choqué de son talent en tant que roi.

-J'ai fait aussi un autre changement pour que nous ayons plus de chance de vaincre l'ennemi et de le prendre par surprise, je pense que vous serez d'accord avec ce que j'ai fait, continua-t-il.

-Bien, et donc, qu'as-tu fait ? demanda Alexa, impatiente et inquiète du changement apporté à notre stratégie.

-Eux veulent gagner avec la tactique du nombre nous par la tactique de la surprise et de la vitesse. Les troupes sur le front sont majoritairement des cavaliers, pour percer les rangs ennemis efficacement et rapidement, vous vous enverrez vos troupes simultanément, les pillagers ne sauront pas où mettre de la tête, expliqua-t-il, fier de son plan infaillible.

-Très bon changement ça, félicitai-je, sincère.

La nuit battait son plein, la tension était à son comble, on attendait le signal de l'armée de l'autre côté de la frontière.

Nous faisions désormais face à l'ennemi en sur-nombre. Leurs troupes avancées lentement, sereines et sûres de gagner la bataille puis la guerre.

-Archers en place, criai-je derrière mon épaule. Aussitôt les rangs archers se detachèrent de l'armée pour se mettre des deux côtés de la colonne militaire.

Ils se mirent en position colonne mais de sorte à ce que ceux de derrière puissent lancer des flèches sans blesser celui de devant. Une stratégie optimal.

Les cavaliers étaient derrière, invisible pour en tirer le meilleur effet de surprise lors de l'attaque cavalière. L'infanterie se tenait en colonne derrière moi, bouclier et arme à la main, une cotte de maille les protégeant.

-Tirer, criai-je ensuite lorsque les troupes étaient bien en formation et attendaient mes ordres.

Aussitôt une pluie de flèches zébraient le ciel et atterirent sur les ennemis qui s'écroulèrent, mais dès qu'un trou s'était formé à la suite d'une mort, il était rebouché instantanément. La nuit rendait les flèches très peu détectables lorsqu'elles fendaient le ciel.

L'armée pillagers avançait désormais plus vite, conscient du risque qu'ils prenaient s'ils attendaient. Le signal tarda.
Je crus même que nos troupes sur le front s'étaient faites massacrées. Mes doutes furent dissipés lorsqu'une nuée de pigeons volèrent précipitamment dans notre direction. Le signal était donné.