Ma chambre redevient étouffante. Mais je dois attendre que Noé ne s'endorme pour pouvoir me laisser aller... j'en ai besoin.
En attendant que la petite pleure, ce sentiment de nausée s'installe... pourtant, je respire plutôt normalement, dans la fournaise de la pièce.
J'ai passé une bonne journée, même si l'étape de ma routine où je fixe le miroir en larme n'a pas été sauté ...
Je n'arrive plus à pleurer mais j'ai trouvée une musique triste. Peut être que ses paroles me permettront d'évacuer...
Je veux plus être l'amie suicidaire mais la fentee est si proche, et la fin me semble tentante car a quoi bon se battre si c'est aussi douloureux ?
Je veux juste que ça s'arrête, je ne demande rien de plus. Je veux que l'on vienne et que l'on m'ote chacune de mes peines ; que quelqu'un réchauffe mon cœur et m'accompagne dans ma mélancolie. J'ai juste envie d'en finir mais Lola me raconte une bagarre ...
La fenêtre est derrière moi, et mon cœur est si lourd ... j'ai besoin de cracher ma peine quelques part. Je repense à toute mes erreurs, à mon corps dans cette chambre toute noire... j'ai besoin d'un câlin, d'un vrai réconfortant...
Seule, je suis si misérable ... et pitoyable ...
Je ne mérite aucunement tout ce que j'ai. Je brise tout ce que je touche, même la statuette que Louise avait faite en chaap et qu'elle m'avait offerte : dernier souvenir intact de notre amitié, en chutant, la tête se brisa...
Je la rafistole avec un petit bout de patafix. Dans tout les cas elle a sûrement du se débarrasser de mes dessins. J'ai juste besoin d'un câlin,
J'implose ... Même si je pleure j'implose. Je garde tout pour moi, je n'ai plus d'autre choix. Je veux juste que l'on me soigne... rien de plus ...
Que je puisse mourir pour renaître dans un nouveau corps, une nouvelle conscience ... j'ai tellement besoin de lui mais je ne peux plus prendre de risque ...
Je suis seule face à mes idées ... et je ne réclame qu'une trêve, une pause au milieu du chaos de mes pensées ...
Que penseraient ils s'ils étaient vivant ?Le lendemain, je me réveille à 11:53, comme si je m'étais réveillée après un long coma (les appels téléphonique de ma tante me réveilleront). Désorientée je fixe l'écran de mon smartphone avec stupeur, puis je me dis que c'est pas comme si j'avais quelque chose à faire, je suis inutile.
J'ai encore la musique triste dans la tête, ça me fait tout drôle de voir à quel point ça correspond.
Mais hier j'avais besoin de pleurer, je me sentais si vide ...
Mathéo m'aidait beaucoup à combler ce vide...
Mais désormais, je me remplis avec la scarification et la nourriture, entre un texte et un dessin morbide...
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Vie d'une adolescente déprimée
Não FicçãoHello c'est ma première histoire donc n'hésites pas à me donner des conseils !!