OS 6 : Possession : BONUS 6

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Le lendemain, aucun des deux adolescents ne se réveilla. Mikasa ne connaissait pas un millième de l'emploi du temps de son frère, par conséquent, elle ne pouvait se permettre d'aller le réveiller pour rien lui et son ami. Les laisser dormir était la meilleure solution à ses yeux et pour ses oreilles.

Les rayons du soleil traversaient les rideaux blancs crème de la chambre d'Eren, cette clarté lumineuse réveilla peu à peu le plus grand. Ses yeux clairs s'adaptaient aux différentes variations de couleurs et au moment ou il se tourna vers celui qui était dans son lit, il souriait. Livaï dormait dans de drôles positions, cette particularité aurait pu faire l'objet d'un exercice sportif si Eren en avait eu l'énergie :

« Arrête de me mater... Chuchota Livaï d'une voix éraillée.

— Tu ronfles sévère, tu le sais ça ?

— Fallait me bâillonner... Livaï, toujours dans le coaltar, tourna le dos à son partenaire, priant qu'il lui laisse encore quelques minutes de répit. Ils sont où tes darons Jäger, t'as la baraque que pour ta sœur et toi ?

— C'est un peu ça. Cette réponse courte ne convainquit pas Livaï. Il se retourna promptement en dévisageant son voisin, de cette façon si sombre qu'Eren aurait pu voir son âme quitter son corps.

— Ta vie commence à être chelou pour moi...

— Arrêtes, je ne suis pas non plus en train de t'accueillir dans un squat ! Je ne veux juste pas en parler.

— Okay, je ne force pas alors. » Livaï se tut par respect.

Le calme de la pièce exprimait le malaise entre les deux récents amis. Livaï s'étira, frottant son torse pour se gratter, malgré la période de l'année, les moustiques l'avaient bien attaqué. Tout d'un coup, un étouffement de rire résonna dans la pièce :

« Tu ris pourquoi le fou ? Questionna Eren en tournant son visage vers son interlocuteur.

— Je dois me débarrasser de ça, révéla le noiraud en pointant son boxer. L'érection matinale était une chose que Livaï détestait, le forçant à s'activer dès les premiers instants de son émergement là ou il pouvait simplement, se lever.

— J'connais un type qui peut t'aider, il se débrouille bien.

— Je te vois venir l'élitiste, c'est mort... Je vais aux chiottes. C'est où ? Eren prit quelques instants avant de répondre. Mec ?

— Dans ma bouche.

— Eurk ! Jaaaager ! Dès le matin comme ça ! Même pour moi c'est hard ! Il est quelle heure d'ailleurs ? Livaï se redressa brusquement, prenant son portable sur la table de chevet. Eren il est 14 heures ! On a pioncé toute la matinée putain ! Les cours !

— Wow là... On est dans la merde. Affirma Eren l'air béat, se rendormant quasiment. Les toilettes sont sur la gauche quand tu sors de la chambre, finit-il par informer pour le problème matinal de son partenaire.

— P'tain merci, enfin... » Et Livaï se dépêcha de les rejoindre.

...

Dans les toilettes une fois, deux fois... Puis à toutes les pauses, l'addiction s'était mise en place et les besoins dépassaient tous les paliers acceptables :

« E-Eren attends ! On devrait peut-être, il déglutit, sans doute se calmer non ?

— J'avoue ne jamais penser enchaîner autant... Je vais finir par gicler du sang si on continue... Essoufflés, les yeux embués et les peaux grasses de sueur, le duo venait de s'adonner à une session de batifolage de la manière la plus intense jamais imaginée. Leurs deux corps collés dans la cabine, Livaï ne sut s'il pouvait encore faire le moindre mouvement. Assis sur les cuisses d'Eren, il balança lourdement sa tête en arrière, happant l'air qu'il lui avait cruellement manqué.

LES ABSURDES  (Recueil d'OS : Ereri et autres)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant