Chapitre 22

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Les jours qui suivirent aucun message entre Imane et moi. Je ne savais pas vraiment ce qu'il se passait. Est-ce qu'elle était au courant de ma relation avec Kenza ? Impossible elle me l'aurait dit. Elle avait rencontré un autre mec ?
Pour répondre à mes questions j'avais demandé à Inès qu'on mange ensemble ce soir.

On se retrouve dans un petit resto posé. On discute de banalités avant que je lui demande :
- Mais sinon Imane il se passe quoi en ce moment ?
- Comment ça ?
- Elle doit bien te raconter ce qu'il se passe en ce moment entre elle et moi
- Raconte-moi toi mon frère
- Ça fait un mois maintenant elle a vu que Kenza était ma meilleure amie sur snap. Alors que je parlais avec elle juste pour qu'elle me conseille un cadeau pour Imane
- Ash, y'a que ça entre Kenza et toi ?
- Bien sûr que oui. Je ferai quoi avec Kenza c'est juste une pote
- Et ensuite ?
- Depuis avec Imane c'est froid, on s'est jamais autant éloigné. Et c'est de pire en pire depuis que tu l'as ramené à ton foutu anniversaire
- Oh ça va tranquille il s'est rien passé là-bas
- J'ai pas eu de nouvelles d'elle de la soirée c'est normal ?
- Je sais pas mais en tout si ça peut te rassurer il s'est rien passé là-bas. Tu connais ta meuf comment elle est froide quand elle connaît pas
- Genre personne a essayé quelque chose avec elle ?
- Mehdi a fait le lourd avec elle mais il a lâché l'affaire elle le calculait pas
- Ce charo là
- C'est bon tranquille. Mais sinon t'as fais des efforts avec Imane depuis un mois ?
- Comment ça des efforts ? J'ai rien fais
- Elle trouve une meuf dans ton téléphone, qui ne devrait pas être là, peu importe c'est qui c'est quoi, elle a le droit de mal le prendre
- Donc ça vient de là ?
- Je sais pas si ça vient de là mais ça fait un moment qu'elle est pas bien et c'est peut-être à toi de lui montrer qu'elle compte pour elle

Inès avait sûrement raison. J'avais laissé Imane sans penser que je lui avais sûrement fais du mal peu importe la raison pour laquelle je parlais à Kenza.

Bref on fini de manger et de parler et chacun rentrait chez soit. Je pense qu'il fallait que j'arrête avec Kenza. J'avais trop à perdre et c'est pas comme si j'avais à me plaindre niveau sexe avec Imane. Et puis Kenza avait trouvé un mec ça tombait bien elle tentera moins de m'approcher et moi de craquer.

Le lendemain j'envoyais un message à Imane si ce soir on pouvait se voir pour parler. Elle était ok.
Le soir-même j'arrivais en bas de chez elle. Elle portait un legging qui moulait bien ses cuisses, un t-shirt ample en haut et une paire de basket.
Elle monta dans la voiture et je démarrais pour se poser dans un coin tranquille.

Je commençais par m'excuser pour ce qui s'était passé, que j'avais pas réagi de la bonne façon, etc. Pendant que je lui parlais j'étais envouté par son visage, son maquillage discret, ses lèvres pulpeuses, son regard froid, mais aussi par ses cuisses à l'étroit dans son legging. C'est vrai qu'elle m'avait manqué. Son corps aussi.
Après une longue discussion, je la redépose chez elle. Tout n'est pas gagné mais je sais ce qu'il me reste à faire. Et surtout que j'arrête ma tromperie avec Kenza.

Deux semaines plus tard, je vous épargne les détails, c'est pas une chronique d'amour ici, tout commençait à s'arranger avec Imane. Mes efforts payaient, notre relation redevenait comme avant, on se voyait régulièrement, on partageait des bons moments. Mais toujours pas de sexe. Ca commençait à faire long mais pas envie de bousculer les choses et surtout de pas rappeler Kenza.

On était au mois de juin, il faisait beau, assez chaud, et les tenues qui allaient avec. Un dimanche je passais la journée avec Imane. Elle portait une robe longue d'été jaune, assez fine et ample, imprimée de fleurs, lui arrivant juste au dessus de sa poitrine qui la mettait bien en valeur. Et que dire de son boule qui ressortait malgré la largeur de sa robe. Avec des fesses comme ça difficile pour elle de les cacher. Et ça pour mon grand plaisir. Je faisais que de la regarder avec envie, essayant de deviner ce qu'elle portait comme sous-vêtements.

Imane - Ne pas se fier aux apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant