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C'est officiel, je n'ai jamais eu autant mal au ventre de toute ma vie, je pense que je préfèrerai mourir que supporter cette douleur.  Je n'ai pas pu dormir de la nuit faisant des allés retour au toilettes pour vider le contenu de mon estomac empêchant également Lorenzo de dormir, qui culpabiliser de ne pas pouvoir m'aider. Je suis carrément allée dormir dans la chambre d'ami pour qu'il puisse dormir car je faisais que tourner en rond dans le lit changeant de position toutes les cinq minutes.
Enzo a fini par me rejoindre pour prendre soin de moi en me rejoignant à deux heures du matin en m'entendant vomir. Durant toute la nuit il m'a tenu les cheveux, m'a changé la bouillotte quand elle devenait froide et m'apportait des mouchoirs et une épaule pour pleurer quand la douleur devenait trop insupportable.

Ce matin quand il s'est levé, il n'a pas trop regretté de ne pas avoir dormi de la nuit à cause de moi. On a profité de mon "impossibilité" de dormir pour regarder plusieurs films des années 2000, ça ne m'étonne même pas qu'il soit fan du diable qui s'habille en prada.

- Comment tu vas principessa, me demande Lorenzo en arrivant avec une tasse de café.

Je mangerais bien un bout, mais je suis incapable de manger car je sais que je vais rejeter tout ce que je mangerai.

- Comme si un camion m'était passé sur le ventre, je marmonne en prenant la tasse de café fumante.

Il me fait signe de m'écarter pour me rejoindre dans le lit. Je me pousse sur la droite en sortant un raclement de douleur. Il me fait signe de poser ma tête sur son torse nu, je m'allonge sur lui et enroule mes jambes autour des siennes. Il enroule ses doigts dans mes cheveux emmêlés de ma nuit mouvementée, pendant que je trace des cercles sur son ventre brûlant, ou c'est peut-être moi qui suis chaude à cause de la fièvre qui est montée.

- Tu es vraiment brûlante Livia, tu as encore envie de vomir ?

Je dis que non mais que je me sens vraiment étourdie et que je suis même incapable de me lever tellement j'ai mal.

J'ai fini par m'endormir, enfin. Enzo va pouvoir lui aussi dormir car il est aux petits soins avec moi en allant jusqu'à me porter pour me déposer aux toilettes.  Je m'en veux d'être aussi malade alors qu'on a d'autres chats à fouetter.

Même dans les vapes, je sens Lorenzo qui s'allonge près de moi, il était assez énervé contre lui même car il ne pouvait pas m'aider cette nuit car le temps qu'il s'assoir sur le fauteuil et qu'il vienne vers moi, j'étais déjà debout à me rincer la bouche après avoir vider mon estomac.  Je suis tellement déçue car j'avais repris du poids et que je sais que vu comment je suis mal, je ne vais pratiquement pas manger et donc maigrir une nouvelle fois.

Ses doigts touchant ma peau me provoquent une montée de frisson, d'habitude je ne supporte pas cette sensation mais pour une fois ces frissons me permettent d'avoir moins chaud.

- Comment tu vas ? Ça fait cinq heures que tu dors, me questionne mon copain.

Je m'étire et l'embrasse sur la joue avant de lui répondre.

- Je me sens un peu mieux par contre j'ai encore mal au ventre, mais j'ai besoin de me lever, je réponds en me remettant debout.

A peine je me mets sur mes deux jambes que je me sens tangué et me rassoit de suite. 

- Attention principessa, tu n'as rien mangé de la journée, je vais t'apporter à manger un peu, me sourie-t-il.

Je lui sourie mais je sais très bien que ça ne va pas être possible, il ne peut pas encore se déplacer sans fauteuil roulant et la cuisine est trop haute pour qu'il cuisine et si je me fixe au son de la maison mes meilleurs amis ne sont plus à la maison.

Lorenzo & Livia Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant