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Une semaine et demi s'était écoulé depuis la rentrée à Poudlard. Presque deux semaines, depuis que Bellatrix avait empêché son foutu mari de s'en prendre à cette sang de bourbe d'Hermione Granger. Depuis ce moment là, Rodulphus se jouait bien d'elle. Le jour où elle l'avait attrapé la main dans le sac sur le chemin de traverse, elle avait évidemment dû coucher avec lui. Elle était tout de même retourné dormir dans sa chambre, puisqu'elle refusait de dormir avec cet homme depuis sa sortie d'Azkaban, tellement il la rebutait. Il l'a dégoûtait au plus haut point, il l'a rendait folle, sa folie, sa douleur, sa haine était décuplée à tel point qu'elle se détestait un peu plus elle-même à chaque moment passé dans la même pièce que cet individu. Cela faisait aussi presque deux semaine, 13 jours très précisément qu'elle se réveillait la nuit alors que Rodulphus entrait dans sa chambre sans sa permission, voir même pire. En effet, le premier jour, Bellatrix ne s'était pas réveillé assez tôt, lorsqu'elle avait ouvert les yeux, Rodulphus était déjà en train de lui toucher les parties intimes. Alors qu'elle dormait, que pour une fois elle avait réussi à fermer l'œil, à dompter ses cauchemars et qu'elle était vulnérable. Elle l'avait envoyé se faire voir comme jamais elle ne l'avait fait, l'avait traité de tous les noms possibles. La sorcière aux boucles noires étaient rentrée dans une colère noire, bien pire que d'habitude et avait finit par faire une de ses crises qu'elle était incapable de contrôler. Que personne ne pouvait contrôler. Elle avait envoyé valsé Rodulphus contre le mur, lui avait lancé le sortilège Doloris avec une haine telle, qu'elle n'avait probablement jamais lancé ce sortilège avec autant de puissance. Pourtant il s'agissait tout de même de son sortilège fétiche, et elle l'avait lancé un nombre incalculable de fois dans un tas de situation différentes. Parfois à des inconnus, d'autre fois à des amis, souvent à des ennemis mais jamais à son mari, à cause du seigneur des ténèbre qui en avait besoin dans un état potable. Mais cette fois elle n'avait pu résister. Rodulphus en tremblait, était incapable de se relever pendant des minutes entière après le sort. Un rire fou échappa à la sorcière, et à l'instant où l'homme en face d'elle commençait à aller mieux, elle reprit son sortilège. Elle en lança aussi de nombreux autres, créant des entailles sur le corps de Rodulphus, l'envoyant valser d'un mur à l'autre et bien d'autres choses encore. Elle y passa des heures entières. Et puis, elle put aller dormir, épuisée suite à sa crise, à tous ses sorts lancés, à sa haine qui l'avait consumé intérieurement et à toutes ses nuits passées sans dormir. Évidemment, malgré son épuisement, elle avait protéger sa chambre avec divers sorts de protection avant de s'allonger et de fermer les yeux. Elle ne dormit pas bien, cependant, depuis qu'elle était entré à Azkaban, il y a une quinzaine d'années, elle n'avait jamais pu passer une nuit vraiment tranquille, ainsi ça ne l'étonnait pas.

Rodulphus, tous les autres soir essayait de la rejoindre la nuit dans sa chambre, mais chaque jour, Bellatrix utilisait de nouveaux sortilèges de protection, plus poussés les uns que les autres. Elle était bien une des sorcière les plus puissante du monde des sorciers et l'homme avec qui elle devait cohabiter ne lui était jamais, jamais arrivé à la cheville. Dans aucun domaine. Elle avait été meilleure que lui à Poudlard, meilleure que lui en tant que mangemort, la préférée et la mangemort la plus fidèle du seigneur du ténèbre, celle qui ne le déçoit jamais. De plus, la sorcière se réveillait au moindre bruit. En revanche, la journée, elle avait beau essayé de le fuir, d'aller voir sa sœur par exemple, Rodulphus ne lâchait rien. Peu importe l'heure de la journée, ni ce qu'ils avaient de prévu, lui ou elle. Il mettait tout en pause pour coucher avec elle. Il posait ses mains sur elle, elle ne le voulait pas, malheureusement elle n'avait pas vraiment le choix, Rodulphus pouvait dire n'importe quand à son seigneur qu'elle avait aidé une sang de bourbe, et elle n'avait aucune excuse pour cela. Il pouvait aussi lui répéter les tortures qu'elle lui avait fait la nuit où il était entré dans sa chambre lorsqu'elle dormait. Elle ne voulait pas voir la déception dans les yeux de son maître ni subir les conséquence de cela. Si Rodulphus avait eu du mal à bouger pendant trois jours, s'il risquait de garder des cicatrices, Bellatrix subirait la même chose, de façon trois fois plus violente, son seigneur veillerait à ce qu'elle n'oublie jamais cette punition, à ce qu'elle soit exemplaire. Elle risquait sa vie. Alors, elle laissait Rodulphus faire ce qu'il avait à faire. Elle avait envie d'échapper quelques larmes mais il était hors de question qu'il le voit, alors elle paraissait neutre, le plus neutre possible, ne prenait aucune initiative face à cette homme que son père lui avait imposé. De toute façon, c'était toujours très rapide avec lui et bon sang, c'était probablement la seule bonne nouvelle dans cette histoire. En même temps, chaque jour, Rodulphus continuait de dénigrer sa femme, chaque fois qu'il la voyait, il lui faisait comprendre qu'elle avait perdue toute sa beauté, qu'elle n'était plus qu'une folle, qu'elle ne valait plus rien, aux yeux de personne. Bellatrix arrivait très bien a enduré ça, à faire semblant et à répondre d'un ton froid et sec. Elle pouvait le remballer de plein de manière différentes et n'hésitait pas à le faire. Cependant, mentalement, toutes ses remarques commençaient à lui peser. D'autant plus qu'elle se les faisait déjà à elle-même depuis son plus jeune âge alors elle n'avait vraiment pas besoin de quelqu'un pour le lui dire. Même si elle mettait bien en avant la beauté Black, qu'elle l'utilisait très souvent comme argument, elle commençait à penser qu'elle l'avait perdu, que ses années d'Azkaban lui avait retiré.

Quand la haine embrasse la peurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant