Mais quelle pitoyable vie, à observer les aiguilles de mon horloge me rapprocher secondes par secondes de la mort...
Les gens ont l'air de s'amuser de l'autre côté de cette vitre usée par les éléments, tant mieux.
Mon fauteuil roulant est tout roui...
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moi : Naaaaaaaaaaaaaaan ! C'est adorable !!!
? : HEY ! VOUS DEUX ! ARRÊTEZ-VOUS !
Sunghoon : T/p, reste calme, ne pose pas de question
Qui est-ce ?
Sunghoon : Ne te retourne pas.
Il presse le pas et nous emmène à nouveau dans la forêt.
Ici, il retire sa longue veste bleue marine ornée de perles et de diamants.
Je détourne le regard, gênée.
Sunghoon : Fais-toi moins voyante.
moi : C-comment ?
Il observe ma tenue, la même tenue que je porte depuis une semaine.
Sunghoon : Non, ça devrait aller. Ta robe blanche est juste un peu trop blanche... Un peu trop moulante aussi...
moi : Tu dis n'importe quoi !
Sunghoon : Salis-la, tu attires les regards.
moi : ?
Sunghoon : Fais ce que je te dis !
moi : Okok !
J'attrape de la terre qui jonche le sol et pourris ma belle tunique avec.
? : REVENEZ !
Sunghoon : T/p, on finira la visite un autre jour, excuse-moi d'avance.
Il prend ma main et se précipite sous un saule-pleureur.
Puis il me cache dans ses bras et se plaque contre tronc de l'arbre.
J'entends son cœur tambouriner dans sa cage thoracique.
Malgré son visage neutre je pense qu'il doit paniquer pour que son organe soit dans cet état.
Il jette un coup d'œil vif en essayant de percevoir autre chose que les longues feuilles tombantes qui lui bloquent la vue.
Il penche sa tête vers la mienne et ferme les yeux, d'une manière étonnement calme.
